Le nouveau préfet de Corse est né le 5 janvier 1952 à Thann (Haut-Rhin) , issu de l'ENA, promotion Fernand Braudel, il est licencié en Droit , en Anglais, chevalier dans l’Ordre de la
Légion d’Honneur, chevalier dans l’Ordre National du Mérite et des Palmes Académiques .
Le nouveu préfet de Corse, préfet de la Corse-du-Sud est Officier dans l’Ordre du Mérite Agricole et médaille d’Argent de la Jeunesse et des Sports.
Patrick Strzoda a été successivement directeur de Cabinet du Préfet de la Dordogne (Périgueux), sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) , secrétaire général du comité
d’organisation des Jeux Olympiques d’Albertville, secrétaire général de la Préfecture de la Drome (Valence) et sous-préfet Politique de la Ville .
De 1995 à 1996 il a été sous-préfet d’Arles (Bouches-du-Rhône) puis directeur de l’Information et de la Communication au Ministère de l’Intérieur. De 16997 à 2002 il a occupé les
fonctions de secrétaire général pour les affaires régionales à la préfecture de la région Rhône-Alpes.
Préfet des Hautes-Alês , des des Deux-Sèvres, préfet détaché, directeur général des services du conseil général de la Savoie, préfet détaché, directeur général de l’Office
public d’aménagement et de Construction du Rhône et, enfin, préfet des Hauts-de-Seine figurent aussi sur sa carte de visite.
Nous vous l'annoncions dès mercredi à l'issue du Conseil des Ministres. Patrick Strzoda est le nouveau préfet de Corse.
Avant sa prise de fonction, qui interviendra après le second tour de l'élection cantonale, il a accordé une mini-interview à Corse Net Infos.
En voici
l'essentiel.
- Comment avez-vous accueilli votre nomination en Corse?
- Avec un réel bonheur. Parce que je peux continuer à exercer un métier où j’ai le sentiment d’être utile.Et parce que je vais l’exercer dans une région de France parmi les plus belles, une
région qui a une identité forte et la volonté d’aller de l’avant.Donc, tout pour être un homme heureux !
- Etait-ce une demande de votre part?
- Non, je pensais rester encore quelques mois dans les Hauts-de-Seine, où je travaille beaucoup sur le dossier du Grand Paris. Au bonheur s’ajoute donc la surprise !
- La Corse, vous connaissez?
- Non. Mais toutes les personnes qui m’en parlent, et elles sont très nombreuses, notamment dans les Hauts-de-Seine, évoquent la Corse aux «mille paysages», comme le disait Fernand Braudel,
une région tellement prenante, tellement attachante, et dans un cadre et un environnement tellement beaux. Une région qui démontre aussi, tous les jours, sa capacité à avancer, à progresser, à se
développer.
- Votre «ordre de mission » ?
- Ce qui est au cœur de l’activité d’un préfet, ce sont les préoccupations de nos concitoyens.
La sécurité et la paix civile : sans eux, il ne peut y avoir de développement soutenu et durable, en Corse comme partout ailleurs. -
L’emploi, avec le plan de mobilisation en faveur des jeunes et des chômeurs de longue durée notamment. Et, plus généralement, la poursuite de la mise en œuvre du plan de développement durable annoncé par le Président de la République dans le discours qu’il a prononcé à Ajaccio le 2 février 2010. De nombreux projets - essentiels au développement de la Corse - sont en cours ou déjà bien avancés. Dans le prolongement de ce qui a été fait sous la conduite de mon prédécesseur Stéphane Bouillon, il s’agit de poursuivre et d’amplifier le mouvement, car je suis convaincu que la clé du développement de la Corse, c’est le développement durable.
- Votre première action ?
- Comme tout préfet de la République qui prend ses fonctions, je déposerai une gerbe aux Monuments aux Morts d’Ajaccio, à la mémoire de tous les patriotes Corses qui ont écrit une page de
notre histoire avec leur sang. Et ensuite, je me recueillerai devant la plaque érigée à la mémoire de Claude Erignac à la préfecture.
- Votre prise de fonctions ?
- Dans la première quinzaine d’avril.
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