Stéphanie Grimaldi : "Rien n'a changé en Haute-Corse"

- L'UMP de Haute-Corse avant cette élection?
- En me portant candidate le 5 Novembre dernier à la présidence de la Fédération j'avais comme espoir et pour but  de reconstruire la famille libérale du département. Je voulais aussi casser l'image de parti vieillot qu'on lui avait accolé.
Ma première tâche a consisté à mieux le structurer, mais aussi à retourner sur le terrain pour récréer des relais et des réseaux dans toutes les communes et dans tous les cantons. Là nous avons incité nos militants à réfléchir sur divers thèmes et notamment celui de la priorité des Corses dans la perspective de 2014.
L'objectif a été atteint puisque nous avons dépassé le cap des 1000 adhésions et que, désormais, nous réoccupons le terrain et qu'il y a de nouveau de l'animation à la permanence..
- Qu'attendez-vous du double rendez-vous de Mars ?
- Nous souhaitons essentiellement que les quatre cantons détenus par nos élus, auxquels nous apportons notre soutien, soient maintenus dans le giron de l'UMP quand bien même les sortants, qui sont en cartes chez nous et dont les suppléants sont des personnes d'ouverture, n'auraient pas l'investiture de l'UMP.
Dans d'autres cantons nous soutiendrons les candidats divers droite comme à Sagro di Santa Giulia ou à Capo Bianco.

- Le département de la Haute-Corse de l'après Paul Giacobbi ?

- Nos élus qui sont dans la place me disent que si Joseph Castelli est président de la collectivité, il ne gouverne, ni ne gère. Et que c'est le même système, toujours en place, qui rythme toutes les décisions. Avec, alors que les caisses sont vides, des subventions allouées essentiellement aux cantons qui se situent tous  dans la majorité départementale.
Joseph Castelli n'a pas eu d'attitude différente et sa manière de gouverner et de gérer n'a pas davantage changé.