Les investigations de la police scientifique se sont poursuivies mardi dans la maison Dominique Domarchi, assassiné lundi alors qu'il rentrait chez lui
après la soirée électorale des cantonales.
"Ces investigations se sont aussi bien poursuivies sur le lieu de l'assassinat que dans les environs de Santa Andria di U Cotone" dont la victime était le maire depuis 27
ans.
"La vingtaine d'enquêteurs mobilisés, pour la circonstance ont poursuivi les auditions dans l'environnement personnel et professionnel de M. Domarchi," a précisé le procureur de
la République de Bastia, Dominique Alzeari.
"L'enquête de flagrance confiée par le parquet de Bastia à la section de recherches de la gendarmerie pour "meurtre en bande organisée", comme l'a, encore, annoncé dans l'après-midi de lundi Dominique Alzeari, va permettre à tous les enquêteurs mobilisés d'exploiter à fond tous les éléments qui pourront être trouvés sur place. On va essayer de savoir également si ses agresseurs sont arrivés à pied? S'ils ont utilisé une voiture, etc."
Aucune piste privilégiée
Le procureur de la République de Bastia a aussi précisé que pour l'heure aucune piste n'était privilégiée. "Différend d'ordre privé? D'ordre politique? Crime crapuleux?. Il est impossible
pour l'instant d'avancer la moindre hypothèse." Des expertises balistiques , comme toujours en pareille circonstance, sont également en cours pour
déterminer le type et le nombre d'armes d'armes utilisées.
Selon le procureur de la République, Dominique Alzeari, Dominique Domarchi "a été tué par un ou plusieurs tireurs qui l'ont attendu avant de faire feu sur
lui en visant des parties vitales du corps, à l'intérieur de sa maison". Des proches de la victime ont indiqué que Dominique Domarchi était revenu seul chez lui lundi soir, après avoir passé
la soirée à la mairie du village et au conseil général, à Bastia, pour y suivre les résultats des élections. Selon, les enquêteurs, Il
n'était apparemment pas armé et n'avait pas fait part d'aucune menaces à son encontre. En revanche, on a appris qu'il venait d'être mis en examen par le juge Duchaine, de la Jirs de
Marseille, avec un autre proche du président Paul Giacobbi, dans l'affaire pour laquelle un chef de service du conseil général de la Haute-Corse a été écroué à Marseille.
Paul Giacobbi monte au créneau
Très affecté par le décès de l'un des plus fifdèles et proches collaborateurs le Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de l'assemblée de Corse, et député de Haute-Corse a annoncé qu'il
interviendrait mercredi à l'Assemblée Nationale, lors de la séance des questions orales au gouvernement.
"S'il s'agit d'un message à mon intention, je ne changerai rien ni à mes habitudes ni à mes orientations ni à ma liberté d'expression", a déclaré M. Giacobbi, qui ne dispose pas de
protection rapprochée.
Il a ajouté qu'il évoquerait à cette occasion un débat sur la violence, plus que jamais d'actualité, hélas, organisé en décembre 2010 à l'Assemblée de Corse, à l'issue duquel une commission
de sept élus des divers groupes politiques avait été créée pour poursuivre la réflexion qui s'était prolongée récemment à Corte.
Les obsèques de Dominique Domarchi seront célébrées jeudi à Sant Andria di U cotone.
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