Charles Pieri est menacé d'un retour en prison après la révocation de sa libération conditionnelle accordée en octobre 2009, a-t-on appris jeudi au parquet de Paris.
Un juge d'application des peines a révoqué cette mesure car il n'a pas respecté ses obligations, notamment celle de répondre aux convocations du magistrat.
Figure du nationalisme dans les années 1980, présenté comme l'ancien chef du groupe clandestin FLNC-Union des combattants, Charles Pieri, 60 ans, a été condamné en 2006 à huit ans de prison ferme pour des malversations financières en 2002 et 2003.
Pieri était sorti de prison le 6 juillet 2009 après près de six années passées derrière les barreaux et une condamnation pour «extorsion de fonds», «abus de biens sociaux», le tout «en relation
avec une entreprise terroriste».
Pendant sa période de liberté conditionnelle qui courait encore quelques mois, il ne devait pas se rendre en Corse et devait justifier d'un travail.
Embauché dans une boulangerie industrielle des environs de Nice (Alpes-Maritimes) à sa sortie de la prison de la Farlède à Toulon (Var), l'ancien homme fort du FLNC en Haute-Corse était quand même régulièrement vu sur Bastia, où il se rendait apparemment à des rendez-vous médicaux.
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