Nouvel accident et nouvelle victime sur les routes de Corse samedi. Un motard a perdu la vie en percutant le véhicule qui le précédait. Ça s'est passé à Funtanone de Vignale lors d'une de ces belles journées comme Avril sait nous en servir…
L'accident s'est produit en début d'après-midi à Funtanone di Vignale où la mort a, déjà, frappé à plusieurs reprises.
Selon les premiers de l'enquête, que la gendarmerie a déclenché et qui consistera pour l'essentiel à essayer de reconstituer avec précision les circonstances de ce drame, une moto aurait percuté
au moment où il le doublait le véhicule qui le précédait.
Le choc a été violent, la moto ayant heurté la voiture qui virait.
Les conséquences sont terribles : le motard est décédé des suites de ses blessures et sa passagère a dû être évacuée sur le centre hospitalier de Bastia.
Et la liste, des morts et des blessés, ne cesse, hélas, de s'allonger.
Alternativement la Corse-du-Sud et la Haute-Corse inscrivent, en effet, en lettres de sang le nom des victimes qui disparaissent sur leurs routes.
Il ne se passe pas un jour, en effet, sans que l'île ne soit endeuillée de la sorte.
Trop, c'est trop
Il est temps de dire stop à la mort sur la route…
Mais il ne s'agit et il ne suffit pas seulement de le dire ou de l'écrire.
Il faut passer aux actes.
Il faut que tout le monde se prenne en mains.
A commencer par les conducteurs et les pilotes qui doivent s'astreindre à éviter de prendre le volant lorsqu'ils ne sont pas en état de le faire. Quand qu'ils ont bu, quand ils ont pris des
substances interdites ou tout simplement quand ils sont fatigués.
Le raisonnement doit être identique pour les motards et tous ceux qui sont appelés à conduire un engin motorisé sur la route.
Et sur la route, ceux qui sont chargés d'assurer notre sécurité ne doivent pas hésiter à sévir et sanctionner, comme il se doit, tous ceux qui, en enfreignant les règles de conduite les plus
simples, mettent en jeu la vie de votre épouse, de vos parents, de vos enfants.
Oui, cette répression doit être impitoyable.
Mais il faudra bien aussi qu'un jour nos gouvernants, à leur tour, se penchent sur l'état de notre réseau routier.
Comme Jean-François Santamaria, président de "Flo Strada di Corsa", qui l'affirmait récemment à Corse Net Infos, nous ne leur demanderons pas de refaire les routes de l'Ile, même si certaines en
auraient bien besoin. Non. Nous leur demandons plus simplement de les améliorer afin de mieux assurer la sécurité de tous ceux qui les empruntent.
Est-ce trop demander?
Mais faut-il encore poser la question à l'heure où toutes ces vies s'éteignent, inexorablement, aux quatre coins de l'Ile?
Écrire commentaire