Le STC est passé à l'action mercredi matin. Plusieurs dizaines de syndicalistes ont empêché les camions-citernes de venir se ravitailler aux dépôts pétroliers de La Marana et d'Ajaccio. C'est l'une des premières conséquences du conflit qui oppose l'agence régionale de santé au STC sur la revalorisation de l'indice géographique. Si dans le courant de l'après-midi les blocages étaient levée revanche la réunion qui s'est déroulée à la préfecture d'Ajaccio n'a rien donné. Dès lors, le STC appelle à la grève générale jeudi.
La Corse va, encore, vivre un drôle de journée jeudi.
En tout cas le STC, comme à son habitude, va aller au bout de ses intentions.
Après bien des actions menées menées aux quatre coins de l'île et plus spécialement sur les ports, le mouvement protestataire a pris une tournure plus dure mercredi avec le blocage des deux
pétroliers de La Marana et du Vazio.
Aussitôt toutes les stations-service ont été prises d'assaut et bien vite toutes les cuves ont été vidées.
L'intervention, dans le courant de la journée des représentants du monde des socio-professionnels et des représentants des revendeurs de carburant qui ont bien compris le message que veut faire
passer le STC a permis, à ce niveau, à la situation de redevenir normale.
Mais sur le front de la négociation, rien de nouveau n'est venu tempérer l'ardeur des grévistes du STC qui occupent depuis quinze jours les locaux de l'agence régionale de la santé pour demander
l'application de ce fameux coéfficient géographique.
Le préfet de Corse, que le STC a rencontré jeudi, a pris contact avec Paris, mais la solution n'est toujours pas apparue.
A l'appel du STC le mouvement de grève devrait être général jeudi avec d'autres actions en perspective et un rassemblment, prévu, devant les grilles de l'assemblée de Corse qui se réunit pour
deux jours à l'hôtel de région.
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