Perturbations dans les ports et aéroports de l'île où départs et arrivées ont été retardés, trains en gare, dépôt pétrolier du Vazio bloqué : la première journée de grève du STC a singulièrement compliqué le quotiden des insulaires mais sur le front des négociations entre les grévistes et les représentants de l'Etat les progrès ont été minimes. Si aucune avancée n'intervient la situation pourrait être pire vendredi sur le terrain.
Après deux semaines de confli le STC a retardé jeudi matin le trafic des navires et des avions en Corse à Ajaccio et Bastia. D'autres actions se sont déroulées tout au long de la journée pendant
que certains d'entre eux bloquaient notamment le dépôt pétrolier d'Ajaccio.
Un rassemblement s'est tenu devant les locaux de l'Assemblée de Corse où la situation générée par la non-application du coéfficient géographique a fait l'objet d'une question orale et amené Paul
Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse à donner son sentiment sur la question (page La Politique).
Les réunions se sont ensuite enchaînées et après les propos de Paul Giacobbi demandant à l’Etat de respecter ses engagements, le STC a été reçu en début d'après-midi à la préfecture de
région.
Une nouvelle réunion - celle de la dernière chance avant un conflit plus dur ? - était prévue en fin de soirée de jeudi et et devait rassembler autour de la même table les représentants des
grévistes, Dominique Bucchini, Paul Giacobbi et le préfet de Corse.
Une solution a-telle été trouvée?
Il était difficile de l'affirmer jeudi soir.
Mais dans le cas contraire la Corse pourrait connaître un vendredi noir avec des bateaux à quai , les trains en gare, le dépôt du Vazziu bloqué, et des retards plus conséquent encore pour
le trafic aérien.
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