Le rideau tombe ce vendredi sur la Ligue 2. L’AC Aiacciu est à 90mn d’un rêve. Un rêve réalisable. Un rêve dont on ne voulait pas parler dans les couloirs du club jusqu’à il y a peu, de crainte de se voir dépasser par la pression, de se voir trop beau tout simplement. Et le silence vaut toujours de l’or, pour preuve le classement inattendu de club de la Cité Impériale en cette 38ejournée.
A l’instar de leurs rivaux du Gazélec, champions de CFA depuis Samedi dernier, l’Ours veut lui aussi toucher le ciel du doigt. L’engouement est perceptible depuis une semaine dans les rues ajaccienne, sujet de toutes les conversations, de tous les pronostics. Pour preuve, le déplacement exceptionnel de plus de 260 supporters depuis Aiacciu, organisé par l’Orsi Ribelli (186 places) ainsi que par le club, qui emmènera à son bord des amis du club et les familles qui gravitent autour. Sans compter ceux qui se déplaceront par leurs propres moyens, ainsi que (et c’est à saluer) la mobilisation de la diaspora du Sud de la France, que ce soit de Marseille, de Nice, ou de Montpellier, mais aussi de Paris. Le parcage visiteur des Costières risque donc d’être plus que bien garni ! Et en cas de victoire, c’est une nuit de liesse qui est attendue au retour de la délégation rouge et blanche. Mais ne vendons pas la peau…des crocos.
Coté terrain, même si la fatigue est bien présente, à la fin de cette saison éprouvante, l’envie devra prendre le dessus. Et d’envie, les coéquipiers
de Ghjuvanbattì Pierazzi n’en manquent pas. Déterminés, impatients, les oursons ne doivent plus regarder derrière, tant au calendrier qu’au classement. Car coté manceau, on ne lésinera sur rien
et on ne ménagera aucun effort. Olivier Pantaloni le sait, et ses joueurs aussi. Cependant, le coach ajaccien (mal récompensé de sa saison par les trophées UNFP), devra se passer de l’ancien
pensionnaire du Nîmes Olympique Yohan Cavalli, suspendu pour ce dernier match. Coté blessures, la présence de Begeorgi demeure incertaine. Socrier et Diawara sont eux également du
voyage. La saison fut longue, mais tout aussi belle. Restent ces 90mn pour ne pas la regretter.
« À l’Orsu, mille chjami in cori uniti, s’alzanu mille bracci di gloria, braccitesi pè salutà vittoria." .
Olivier. C
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