L'agence régionale de la santé n'est plus occupée. Mercredi en milieu d'après-midi les syndicalistes, qui s'étaient retranchés dans les locaux de l'ARS, ont quitté les lieuxe ntre deux haies de gendarmes mobiles le poing levé et plus déterminés que jamais à poursuivre sur le chemin de la revendication.
Il était près de 17 heures quand les forces de l'ordre, qui avaient investi en masse les abords de l'agence régionale de la santé, ont entrepris de découper à la disqueuse le local où les
syndicalistes campent depuis plus d'un mois.
Une dizaine de minutes plus tard, alors que les occupants entonnaient le Dio vi salvi régina, les policiers en charge de faire respecter la décision, récente, de faire évacuer les lieux
faisaient leur entrée dans les bureaux de la direction de l'agence régionale.
Après un entretien entre l'officier chargé de mener l'opération et les représentants syndicaux, les grévistes acceptaient de quitter le local dans la calme. Aucun incident n'étant à
signaler.
Mais ainsi que ne manquait pas de le rappeler Tony Pruneta pour le STC, " le conflit ne fait que commencer".
"A nos justes revendications l'Etat réplique par violence et la répression en nous envoyant les forces de l'ordre. Il est hors de question de s'arrêter. Le conflit va s'amplifier. Nous
repartons pour d'autres actions. La mobilisation va être plus importante car le gens commencent à prendre consience des réponses que l'Etat apporte aux problèmes de santé. On se bat pour
l'intérer général. La seule réponse de l'Etat, c'est taisez-vous".
Même son de cloche à la CGT où Nanou Mandrichi déclarait : "Ce n'est pas parce que le préfet a envoyé les forces de l'ordre que le conflit va s'arrêter. Bien au contraire il va s'amplifier et
il faudra compter sur la détermination de l'intersyndicale pour réclamer la réouverture des négociations".
Prochain rendez-vous, programmé ?
La manifestation de samedi à Ajaccio qui aura un écho régional.
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