Frédéric Mitterrand : D'Ajaccio à Bastia …

Une convention sur le développement cinématographique et audiovisuel et une autre avec la chaîne satellitaire Via Stella, ont été signées vendredi à la Collectivité territoriale de Corse  où le ministre de la Culture et de la communication, s'est rendu après voir symboliquement déposé la première pierre de la future station  de France 3 à Ajaccio. Frédéric Mitterrand a mis ensuite le cap sur la Haute-Corse. Entre une halte sur le site de Mariana, qui aura son musée en 2014 et une seconde à Biguglia, il a fait un long crochet par Bastia où avant de visiter le musée il a inauguré l'expostion consacrée à Jean-Mathieu Pekle, le sculpteur de la Corse.   

Après une visite de la direction régionale des affaires culturelles à Ajaccio, Frédéric Mitterrand s’est rendu vendredi sur le futur site d’implantation de France 3 Corse Via Stella, pour y poser la première pierre des nouveaux locaux. Accompagné de Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, et de François Guilbeau, le directeur de France 3, le ministre de la Culture s’est rendu vendredi matin sur le futur site d'implantation de la station régionale, dans le quartier Saint-Joseph à Ajaccio, avant de prendre la direction de la Collectivité Territoriale de Corse. Frédéric Mitterrand a été reçu par Paul Giaccobbi et Dominique Bucchini pour y signer l'avenant de la convention tripartite liant l'État à la région Corse et à France Télévisions. Cette convention établie le versement de deux millions d'euros sur trois ans à France 3 Corse Via Stella pour l'achat de programmes audiovisuels auprès de sociétés de productions insulaires et méditerranéennes.

Frédéric Mitterrand s'est ensuite envolé vers la Haute-Corse pour une première halte sur le site de la Canonica et de Mariana. Le ministre de la Culture a longtemps visité l'endroit et ainsi pu prendre la mesure de l'urgence tout à la fois de la construction du musée - il devrait être réalisé d'ici 2014 - et de procéder à la mise en sécurité de l'ensemble appelé à devenir un haut-lieu de fréquentation touristique dès lors que les infrastructures indispensables auront été réalisées.
"C'est un endroit où on a envie d'arriver un peu dans le silence et le quiétude et là on voit qu'il y des camions qui passent. Mais quand ce sera un peu mieux protégé, ce site retrouvera toute sa dimension poétique et spirituelle. Je dois dire que je susi très frappé par le fait que le maire a procédé des achats de terrain de manière à remembrer la parcelle du patrimoine qui fera de ce site un titre très visité à juste titre" a notamment déclaré Frédéric Mitterrand devant le maire de la commune José GallettI.

A Bastia où un "contre temps" l'avait empêché de se rendre l'an dernier, Frédéric Mitterrand a pu tout à loisir visiter la cathédrale Sainte-Marie mais aussi l'église Sainte-Croix au cœur du quartier de la Citadelle.
Le ministre, accueilli par Emile Zuccarelli, a ensuite procédé en compagnie du maire de Bastia à l'inauguration de l'exposition consacrée à Jean-Mathieu Pekle, le sculpteur de la Corse puis déambulé à travers les mille et une salles du musée où à l'heure des interviewes il n'a pas manqué d'évoquer le souvenir de son arrière grand-mère.
"Bastia, c'est le berceau d'1/16e de ma famille. Je susi venu dans ce musée pour essayer de déterminer si mon arrière grand-mère à laissé sa trace, mais non.  Le nom d'Orsatelli existe bien à Bastia, mais pas ici. Mais je reviendrai. Je suis sûr que je vais retrouver son souvenir.
Le musée quant à lui est superbe. Je loue le travail des architectes qui ont résussi à se lover dans ces espaces qui sont nobles mais pas simples. Je loue, également, le travail de la conservatrice qui a réussi a créer un musée de l'histoire à partir d'œuvres qui étaient disparses".
Fin de la visite à Bastia.
En fin de soirée Frédéric Mitterrand a effectué une dernière halte à Biguglia pour visiter l'église Saint-André, merveille du XVIIIème siècle,  et recevoir un accueil chaleureux à la mairie de la part du député-maire Sauveur Gandolfi-Scheit.