« C’est un coup dur qui a été porté à l’encontre de notre institution régionale et de ses représentants, et plus largement à
l’égard de la Corse et des corses jeudi à l’Assemblée de Corse. Comment ne pas être indigné ? Comment ne pas être choqué ? Comment ne pas être révolté mais également surpris par la
déclaration de Gilles Simeoni à propos de la décision de Justice récemment rendue dans l’affaire Erignac" s'interroge dans un communiqué Jean-Jacques Panunzi Conseiller territorial
et Président du Conseil général de la Corse-du-Sud
suite à l’intervention de Gilles Simeoni a l’Assemblée de corse
jeudi.
Aussi, je tiens à préciser que jamais je ne saurai être associé aux graves accusations portées par Maître SimeoniI à l’encontre de
l’Etat et de ses représentants. D’autant que jamais en amont, je n’ai été informé d’un tel projet de déclaration. Jamais, je n’ai été informé de la teneur même de cette diatribe. C’est donc avec
stupeur et incompréhension que j’ai appris en direct que les conseillers territoriaux allaient être les témoins malgré eux de cette plaidoirie. Refusant de cautionner cette démarche, dont j’ai pu
deviner tout le sens dès les premiers mots, j’ai donc décidé de quitter sur le champ l’hémicycle.
Si l’Assemblée de Corse est un
lieu de débat et un lieu de décision, elle n’est pas une place publique et encore moins un prétoire au sein duquel seraient commentées des décisions de Justice ou, pire, stigmatisées des
personnes.
J’invite donc solennellement le Président de l’Assemblée de Corse, qui a en charge l’organisation des débats, à veiller à
ce que de des coups d’éclats aussi fâcheux ne se reproduisent plus. Agir autrement serait faire la part belle à toutes les dérives et participer ainsi au final à amoindrir le rôle de notre
institution et de ses représentants. »
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