Il n'y a pas eu de surprise jeudi matin à l'assemblée de Corse où le Conseil économique et social de la Corse, dans sa nouvelle composition, était appelé à élire son nouveau président. Comme on le pressentait Henri Franceschi a entamé un troisième mandat, élu qu'il fut dès le premier tour.
Six puis cinq candidats à la présidence après le retrait de Sylvain Ettori, mais cela n'a pas pas empêché Henri Franceschi de retrouver son psote de président.
Avec plus de 30 voix contre 8 à Alain Mosconi, 5 à Jean-Claude Graziani, 4 à Pierre-Jean Rubini et 1 à André Moracchini, un tour aura suffit au président sortant pour retrouver son fauteuil
au cours d'une séance où la présidence de l'assemblée avait été confiée à son doyen Jean-Dominique Mattei et à son benjamin, Laurent Marcangeli.
Aucun incident n'est venu marquer cette session de rentrée du CESC au terme de laquelle le président n'a pas manqué d'exprimer son désir de voir le Conseil économique et social évoluer vers
davantage de responsabilités.
Au-delà de la satisfaction et de la joie qui était la sienne au terme de cette élection "vécue avec humilité et gratitude" Henri Franceschi a souhaité que l'assemblée se penche, en
amont des saisines qui lui sont proposées par l'assemblée de Cotrse et le Conseil exécutif, sur les dossiers d'actualité.
"Nous aimerions faire un travail de prospective en nous penchant notamment sur les grands dossiers des années à venir" a souligné Henri Franceschi qui a suggéré également que le
rôle d'office de la culture,qui n'existe pas au sein du conseil exécutif, soit tenu par les représentants du monde culturel unis sous la bannière du CESC qui veut jouer tout son rôle à ce niveau
et qui est apte à faire les bonnes propositions.
La visite ministérielle a interrompu les travaux du nouveau Conseil économique et social de la Corse qui doit se retrouver dans quelques jours pour élire les membres de son bureau.
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SEVERIN (mercredi, 19 septembre 2012 23:24)
Henri Franceschi élu au premier tour ??? Vraiment quelle surprise. Ce monsieur a été désigné par le prefet en qualité de PQ, c'est à dire qu'il a été élu sans avoir à passer par la case éléction. L'ancien président du CESCC qui négocie avec le Préfet pour être PQ c'est vraiment du meilleur effet. Povera Corsica.