Les agents STC des chemins de fer de la Corse qui avaient déclenché une grève de la fin pour "dénoncer énoncer les atermoiements de l'exécutif de l'assemblée de Corse sur le dossier ferroviaire" ont mis fin à leur mouvement lundi, tard dans la soirée, après une rencontre et un accord trouvé avec Pierre-Marie Bartoli, président de l'office des transports de la Corse.
L'accord passé entre le SCT et la CTC porte sur l'élaboration d'une convention de transition de quatre mois, qui entrera en vigueur dès la fin de la délégation de service public actuelle, c'est à
dire le 31 Août prochain.
Durant ce laps de temps et à partir d'un commission ad hoc, qui sera constituée dans la foulée, on réfléchira à la future structure des CFC.
En tout cas, le problème déjà évoqué lors des questions orales de la précédente session de l'assemblée de Corse est inscrit au débat des travaux de la semaine de la CTC.
Voilà qui annonce une session animée.
Mais au-delà des débats et les échos qu'ils auront, il restera aux conseillers territoriaux, à trouver la bonne formule pour les chemins de fer de la Corse de demain.
Société d'économie mixte (SEM)?
Ou établissement public à carcactère industriel et commercial (Epic)?
Le STC appelle de tous ses vœux un EPIC, seule solution viable aux yeux du syndicat pour exploiter les chemins de fer, avec l'appui technique - et seulement l'appui technique - de la SNCF.
De son côté la CGT qui attend des réponses aux trois questions posées à la même collectivité territoriale pour définir sa stratégie future, entrera dans la grève dès mercredi matin…
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