Xavier Bertrand a entamé jeudi après-midi sa visite de trois jours en Corse. Une visite qui, menée au pas de charge, a débuté pour le ministre de la Santé et du Travail par une rencontre avec l'intersyndicale de l'agence régionale de la Santé en conflit depuis plusieurs semaines. D'ailleurs comme mot de bienvenue Xavier Bertrand a eu droit au mot "Négociations" inscrit sur une banderole brandie par les syndicalistes sur le pas de la porte du Palais Lantivy. Mais cela n'a pas démonté le ministre qui a rappelé devant les journalistes le sens du mesage qu'il développera durant son séjour.
"Parler aux Corses"
L'état investi pour la santé. Reconstruire l'hopital d'Ajacio c'est bon pour les corses. Si je fais la tournée de l'ensemble des établissements c'est pour faire un état de la situation. Parler
aux Corses. Mesurer quels sont les besoins et les attentes. La santé ce n'est pas que l'argent. C'est une question de projets et de confiance. La semaine prochaine je reviendrai à Corte et à
Bastia. Je veux parler avec les médecins libéraux, les infirmiers, les paramédicaux.
"L'hôpital d'Ajaccio"
L'hôpital aujourd'hui fait des efforts pour revenir à l'équilibre. La construction d'un n ouvel établissement est indispensable. Il est aussi indispensable de la confirmer. Je le fais, Je veux parler aussi concrètement de la façon dont cela va se passer entre maintenant, le début des travaux et l'ouverture du nouvel hôpital. Autant que je me souvienne, les conditions de travail aux urgences ne sont pas pas simples et je pense pas qu'elle se soient améliorées. Je ne veux pas qu'on attende encore quatre ans comme ça. Je vais dire très clairement "Trouvez mois des solutions je vous aidera à les réaliser". Reconstruire tout l'hôpital oui, mais avant la reconstruction, je ne veux laissser ni les personnels soignants ni les patients dans des conditions qui ne sont pas faciles.
"Le coéfficient géographique"
Ce n'est pas une négociation. Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui va parler fort qu'on va donner plus. Le coéfficient géographique c'est de dire, compte tenu de l'insularité, combien on a
besoin de mettre en début d'année pour que les hopitaux puissent exercer dans de bonnes conditions. Quand on décidé d'allouer 14 millions d'euros en plus c'est pour faire face aux besoins. La
question du coéfficient géographique ce n'est pas un enjeu de négociation. Ce n'est pas parce qu'on parle fort et que l'on va occuper, qu'on va donner plus. C'est plus simplement de dire,
objectivement, combien on a besoin dans les établisssements en Corse pour travailler dans de bonnes conditions.
Je voudrais vous rappeler que celui qui augmenté le coéfficient géographique c'est moi. La dernière fois que j'atais venu cela avait constitué un sujet : on est passé de 5 à 7.
Pourquoi il y a une ARS en Corse? C'est moi qui en tant que ministre de la Santé, qui avait entendu le message disant qu'il fallait être plus être plus sur des mesures sur la Corse avec une
agence régionale qui ne depende pas de la région Paca.
"Une solution : la maison de santé pluridisciplinaire"
La santé est un sujet essentiel mais pas un enjeu de conflit. Savez vous qu'il y a plus de médecins généralistes en Corse par habitant que dans beaucoup d'autres régions de France? La seule
chose c'est qu'ici, outre l'insularité, il y a une Corse urbaine et un Corse rurale avec des conditions de circulation difficiles et une population qui évolue avec la saison touristique.
Une solution, à mon avis, c'est la la maison de santé plurisciplinaire. C'est de dire aux médecins "si vous voulez vous rassembler on vous aide". Il y a en Corse 6 à 7 projets de ce
type
Ce n'est pas avec des discours qu'on va régler le problème de la santé. C'est avec des financements. L'Etat est prêt à financer. Je vais voir la semaine prochaine nombre professionnels de la
santé qui sont derrière ces projets et plusieurs responsables régionaux pour leur dire ": Il y a des projets de ce type, je vous accompagne"
Si, outre les médecins, on peut avoir des infirmières des parémédicaux, cela permettra de répondre aux besois de santé des corses et pas seulement à Ajaccio et à Bastia mais sur l'ensemble
de la région.
Ce type de maison est en train de fleurir sur tout le territoire national et la tendance est en train de s'inverser : l'an dernier il y a en eu 23% de nouvelles installations (de médecins) en
milieu rural contre 11% de départ.
La maison de la santé, c'est la bonne solution en Corse comme ailleurs. Les Corses me connaisssent suffisamment pour savoir que quand je dis, je fais, qu'il y ait élection ou pas.
Quand je suis venu la dernière fois j'avais indiqué très clairement, à propos de l'hôpital d'Ajaccio, qu'il fallait revenir vers équilibre et ensuite envsiager un nouvel hôpital. J'ai pas promis.
je sais ce que je dis. Je sais ce que je tiens. Je l'ait dit, je l'ai écrit dans la presse et je le confirmerai aux élus. Vous savez pourquoi? Pas pour faire plaisir à qui que ce soit,
parce que c'est nécessaire pour la Corse."
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