L'assemblée de Corse a adopté jeudi soir le rapport de l'exécutif relatif aux obligations de service public et les délégations de service public pour la desserte aérienne de la Corse. Mais l'examen du rapport et les amendements qui ont été déposés, mais pour l'essentiel rejetés par la collectivité, ont entraîné des moments de tension entre le président de l'exécutif et certains conseillers. Le président Paul Giacobbi menaçant même de retirer le rapport si l'un des sous amendements était voté.
"Si le sous amendement est voté, l'exécutif retirera le rapport : je ne veux pas me ridiculiser devant un tribunal" a lancé du haut de son perchoir Paul Giacobbi quand Michel Castellani
est venu ajouter à la tension ambiante un sous amendement qui, n'ayant aucune chance d'être validé par la réglementation européenne, eut le don de mettre le président de l'exécutif un peu
hors de lui.
Il est vrai que la session virait à ce moment là un peu à la confusion.
Au moment du vote du sous amendement concernant la globalisation de l'offre des places à affecter sur les différentes lignes il fallut s'y prendre à deux fois avant de savoir s'il avait été pris
en compte pour l'assemblée. Le premier vote vira à confusion. François Tatti devant même rappeler que l'on ne pouvait pas voter une seconde fois surnun point du dossier déjà examiné.
"J'ai l'impression d'être dans une république bananière" lança alors Michel Castellani avant que le sous-amendement resoumis au vote soit, cette fois, rejeté. Et dans la foulée le
rapport sous-amendé, concernant les obligations de service public et la délégation de service public pour l'exploitation de la desserte aérienne de la Corse soit adopté.
Mais avant d'en arriver là Pierre-Marie Bartoli, président de l'office des transports, parfois soutenu par Paul Giacobbi lui-même, dut faire au terme de son exposé aux mille et une observations
formulées par Antoine Sindali, Michel Stefani, Jean Biancucci, Paul-Félix Benedetti, Jean-Christophe Angelini ou bien encore Ange Santini, et dans la foulée enregistrer près d'une dizaine
d'amendements, ne trouvant finalement grâce qu'auprès de Jean-Charles Orsucci ou bien encore François Tatti.
Mais avant cela il fallut encore à la commission de développement de la CTC se pencher sur l'ensemble des amandements et sous amendements ce qui ajouta encore un peu de la confusion à la
confusion, puisqu'à la supension de séance normalement programmée s"ajouta à la reprise de la séance une autre suspension de séance!
Bref le dossier est arrivé à bon port.
Il reste maintenant à bien le ficeler pour qu'au 25 Mars 2012 Air France sur la destination Paris, qui affiche un déficit de 13 M€ et la CCM, sur le bord à bord dont le déficit est de 0,8
M€, soient à nouveau présentes sur la desserte aérienne de Paris et sur le bord à bord.
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