Laurent Marcangeli n'est pas tombé dans la marmite de la politique à sa naissance mais c'est tout comme. N'était-il pas toujours collégien quand, en 1995 déjà, il militait pour la
candidature de Jacques Chirac à la Présidentielle ? Deux ans plus tard ne détenait-il pas sa carte d'adhérent au RPR alors qu'il n'avait pas encore 17 ans ? Et son attachement à ce camp libéral
s'est-il démenti un seul jour depuis? Aujourd'hui avec un mandat de conseiller municipal d'Ajaccio, de conseiller général du premier canton d'Ajaccio et un siège au comité économique et
social de la Corse, Laurent Marcangeli est dans le grand bain de cette politique qu'il a faite sienne. Et cela ne fait, peut-être, que commencer pour le jeune avocat ajaccien - 30 ans à peine -
qui n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.
Interview
- Votre avènement en politique?
- Je l'ai découverte en 1995. Le déclic a été immédiat. J'étais encore collégien mais j'ai vite compris que c'est cela que je ferai plus tard. En fait deux ans après, j'étais en carte au RPR, et
militant de base, je distribuais des tracts pour Jean-Paul de Rocca-Serra dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud qui "déborde", comme chacun sait, jusque dans Ajaccio.
- La suite ?
- Elle s'est située dans le sillage de Roland Francisci. Je me suis installé dans le mouvement jusqu'à en devenir un cadre, et à ce titre, participer, souvent, à Paris aux grandes messes du
RPR.
- Premier mandat ?
- Je suis descendu dans l'arène en 2000. C'était le début de la fin pour la droite ajaccienne avec l'affrontement Marc Marcangeli, qui était un cousin éloigné, et José Rossi. A la partielle de
Septembre j'ai été élu, pour un siège, conseiller municipal sur la liste d'union CCB-RPR de l'époque. Mais six mois plus tard Simon Renucci arrivait aux responsabilités.
- Vous êtes quand même revenu à l'Hôtel de Ville?
- Oui mais plus tard et après avoir mené d'un même front mes études à Aix et mes activités de militant sur le terrain ajaccien lors des législatives et de la Présidentielle de 2002 notamment avec
un discours prononcé devant Jacques Chirac. Les études à Aix et les actes militants ont duré jusqu'en Mars 2008 quand Paul Ruault m'a proposé la troisième place sur sa liste. Depuis la
déconfiture de la droite de l'époque, je fais vivre cette opposition qui fait son boulot et qui, pour ce me concerne, critique ce qui est critiquable.
- L'élection territoriale de 2010?
- Je figurais sur la liste de Camille de Rocca Serra qui a obtenu 12 sièges. J'étais en… 13e position. La déception a été de mise mais il est vrai que la défaite a été le fruit d'une mauvaise campagne.
- Vous avez quand même bien rebondi à la cantonale l'année suivante?
- J'avais décidé de tenter ma chance dans la premier canton d'Ajaccio bien avant l'échéance. La campagne été longue. Elle a duré près d'un an. Il n'y a pas un escalier que je n'ai pas monté et
pas une seule porte à laquelle je n'ai pas frappé. Le résultat a suivi. C'est vrai que j'étais allé à la bataille pour gagner. Mais il est tout aussi vrai que les électeurs avaient envie d'autre
chose et que mon adversaire n'était pas quelqu'un d'imbattable. En politique il convient de tenir une ligne et de rester fidèles aux engagements pris avec les electeurs et les électrices et je
crois que n'était plus le cas.
- Laurent Marcangeli aujourd'hui ?
- Le renouveau de la droite ajaccienne a été "coopté", bien au-delà du premier canton, par la population. Aujourd'hui j'ai une feuille de route. Je veux tout d'abord remplir pleinement ma
fonction de conseiller général avec la présidence de la commission de l'action sociale et de santé qui est l'une des plus lourdes de l'assemblée départementale.
Mais mon objectif majeur, aujourd'hui, est d'assurer l'alternance à la mairie d'Ajaccio en 2014. Je vais tout faire pour la rendre possible et pour qu'Ajaccio soit géré autrement demain. Il
faut bien se persuader que quel que ce soit le poste qu'il occupe Simon Renucci est un colosse aux pieds d'argile qui ne doit sa position qu'à la division de la droite.
- Mais il y aura une autre échéance avant?
- Comment ne pas songer aux législatives? Pour tout vous dire, je suis en phase de réflexion. Je rencontre beaucoup de gens à Ajaccio et ailleurs. Je me donne encore un ou deux mois pour me décider. Et s'il y a une véritable dynamique collective et si ma réflexion est d'y aller, j'irai : je ne suis pas une personne à me défausser. Mais avant toute chose je veux m'assurer du rassemblement et de l'unité de toute ma famille politique. Tout le reste est, pour l'instant, secondaire…
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Altore2a (mercredi, 24 août 2011 01:56)
Attention aux Vilains Petits cochons clientélistes de son bord, affamés qui risque de manger ce petit loup, bien sympathique et volontaire. Le ménage va etre dur a faire. Entre les incapables et les ignares fraichement élus au conseil général.
aja 20 (mercredi, 24 août 2011 08:12)
bravo pour votre fidele engagement nous croyons en vous la droite triomphera a ajaccio forza laurent
Aiaccinu (mercredi, 31 août 2011 12:40)
Il est temps de changer!!!!!! Avec Laurent!!