Jean Gachassin, président de la Fédération française de tennis était ce vendredi après-midi sur le stade de Beach Tennis de Calvi où il a reçu un accueil très chaleureux de la part des organisateurs, de Didier Bicchieray, adjoint au maire de Calvi et de l'ensemble des joueurs et joueuses engagés dans ces 3èmes championnats de France de Beach Tennis.
Très sollicité, faisant preuve d'une grande disponibilité, Jean Gachassin, avec à ses côtés Bernard Giudicelli, a répondu aux questions des médias.
L'ancien international de rugby, l'homme aux 32 sélections, surnommé Peter Pan, est le seul à avoir joué en équipe de France aux postes de demi d'ouverture, arrière et centre.
Ce que l'on ignorait de lui, c'est qu'i était aussi un très bon joueur de tennis, toujours classé 2/6 à 40 ans.
- Comment passe t-on du rugby au tennis?
- C'est une longue histoire. Jeune j'ai débuté dans le tennis et aux dires de mon entourage j'avais des qualités. Et puis il y a eu le rugby qui a pris le dessus. Mon coach de l'époque était fou
de rage quand je lui ai annoncé que je partais pour le rugby. Ensuite j'ai fait la carrière que vous savez dans l'ovalie. J'ai été plus tard sélectionneur. C'est à la suite d'un différend avec
Fouroux que j'ai décidé de tout arrêter. Président de la ligue Midi Pyrénées de tennis, je suis arrivé là où je suis aujourd'hui ».
- Vous devenez un fidèle de Calvi
- Effectivement, c'est la deuxième fois que je viens à Calvi où l'accueil est extraordinaire. De plus, les organisateurs de ces championnats accomplissent un travail remarquable. Notre choix de
confier cette compétition à la Ligue Corse de tennis était le bon. Nous avons trouvé des gens qui avaient envie que ça réussisse. C'est toute une équipe qui s'est mobilisée et, aujourd'hui ils
récoltent le fruit de leur travail . De plus, Calvi restera la ville qui a fait prendre son envol au Beach Tennis. Les joueurs et joueuses sont ravis de venir à Calvi.
- Comment expliquer cet essor du Beach Tennis?
- Tout d'abord il faut souligner que c'est un sport très convivial. C'est aussi un sport très physique et technique qui est complètement différent du tennis classique. Le Beach touche
incontestablement un autre public. Et, à la Fédé, nous nous réjouissons d'avoir cru en cette discipline en la prenant sous notre coupe.
- Après les championnats de France, pourquoi pas l'Europe?
- On nous a déjà proposé l'organisation des championnats d'Europe. Mais nil ne faut pas brûler les étapes. Ces championnats de France nous permettent d'aller de l'avant.
- Lors de votre élection en 2009 votre objectif à la FFT était de remettre le sport au centre des débats. C'est fait?
- Effectivement, c'est ce que j'avais déclaré est aujourd'hui, je peux vous affirmer qu'à la Fédé on parle sport, tout comme on parle des valeurs.
- Satisfait que Roland Garros reste Porte d'Auteuil ?
- Oui, on est tous ravis. Je dois dire aussi que cela s'est ressenti dans le public et chez les joueurs. Nous avons un bon dossier, avec un planning que nous respectons parfaitement. On est même
en avance sur celui-ci. On espère couper le ruban du nouveau RG en 2016.
- Comment se porte le tennis français?
- Plutôt bien avec quatre garçons dans les 13 premiers du classement. Pour les filles, c'est un peu plus difficile, mais nous avons bon espoir d'inverser la tendance.
- Les résultats à l'US Open?
- Ils sont mitigés, notamment chez les filles avec Marion Bartoli qui a sombré. Chez les garçons, il reste Tsonga, Simon et Beneteau. On verra la suite en fin de journée. Monfils face à Ferrero
avait l'opportunité de l'emporter mais il a manqué de sérénité . Il avait l'occasion d'enfoncer le clou, il n'a pas su le faire.
- La coupe Davis ?
- Face à l'Espagne à Cordoue, après l'US Open, je suis assez confiant. Guy Forget maîtrise bien.
- Ou en est le projet de centre ligue corse?
- C'est un dossier qui remonte à 2003 et comme vous le savez, il connaît quelques difficultés. Je vous avoue que je suis un peu déçu que le conseil général n'ait pas suivi ce projet. De notre
côté, nous avons acté la somme de 390 000€ pour celui-ci et le CNDS la somme de 400 000€. Avec Bernard Giudicelli nous avons bon espoir qu'il se réalise. Il faudra pour cela choisir une nouvelle
orientation.
Jean-Paul LOTTIER
Chaud, sur la page de Calvi
Les 3èmes championnats de Franhce de Beach Tennis ont débuté vendredi au stade de Calvi, situé sur la plage, à quelques mètres seulement des installations du Tennis club de Calvi.
Les qualifications pour le tableau final se déroulées le matin, sur les 7 courts mis à la disposition de l'épreuve.
Six places restaient à prendre, trois chez les hommes et trois chez les dames pour intégrer le tableau final composé de 32 équipes.
Les corses ont réalisé un beau parcours en qualifiant leur équipe2 chez les hommes et chez les Dames. Coup de chapeau donc à Chloé Carlotti – Sophie Martinetti et à Marc Antoine Saula –
Gilles Ponzevera.
A 12 heures, les choses sérieuses débutaient avec les 16èmes de finale.
Chez les Dames, on notera la victoire du Languedoc, Centre, Auvergne, Champagne, Guyanne, Seine et Marne, Val d'Oise, Réunion, Lyonnais, Guadeloupe, Hauts de seine, Pays de la Loire, Bourgogne,
Provence, Cote d'Azur.
Les soeurs jumelles de l'île de la Réunion, grandissimes favorites étaient toujours en course. En revanche, il n'y avait plus de corses.
Chez les messieurs, Poitou, Yvelines, Reunion, Pays de la Loire, Côte d'Azur, Val d'Oise, Languedoc, Essone, Seine et Marne, Côte Basque Bearn, Bretagne, Bourgogne, Hauts de seine, Pyrénées et
Dauphiné Savoie restaient en course. Là aussi plus de corses dans le tableau.
Il faut noter que les perdants ont été basculés dans un tableau de classement pour les places de 17 à 32.
La veille, joueurs, joueuses, dirigeants et organisateurs se sont retrouvés au bar de la Tour pour une soirée gastronomie. Chaque ligue représentée a pu faire déguster les produits de sonterroir.
Parmi les invités, notée la présence de M. Pierre-Marie Bartoli maire de Propriano.
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Somnard (samedi, 03 septembre 2011 10:26)
Super Jean-Paul ce sujet avec... Peter Pan !!! Félicitations.