Image du bonheur retrouvé lundi à Ajaccio quand les portes métalliques de la prison d'Ajaccio ont libéré la frêle et juvénile silhouette de Lisandru Plasenzotti. Sa grand-mère a été la première à le serrer dans ses bras sous le regard attendri de Ghjuvan-Santu, son père qui observait depuis quatorze jours une grève de la faim devant les grilles du palais de justice d'Ajaccio et de plusieurs dizaines de personnes qui étaient venues lui apporter leur soutien
Mis en examen pour "recel de malfaiteurs" Lisandru Plasenzotti n'en a pas moins été maintenu sous contrôle judiciaire.
Mais sa libération a, comme bien l'on pense, comblé d'aise son père toujours très entouré.
"Oui c'est un bon jour, mais les deux mois très mauvais que nous venons de connaître, qui ont constitué pour mon fils une difficile épreuve, n'auraient jamais dû être."
"Le dossier était vide et la situation du juge et du procureur était devenue intenable. Je suis certain que cette action a avancé la date de la confrontation qui était programmée bien plus
tard".
"Au-delà de cette épreuve Jean-Toussaint Plasenzotti s'est plu à souligner la solidarité et la grande amitié qui se sont manifestées autour de lui lors des jours écoulés.
"Les gens de notre génération ont toujours l'habitude d'évoquer la solidarité qui valait naguère. Je l'ai retrouvée tout au long de ses journées" affirmait -il en soulignnt avoir " été toujours serein et avoir mené cette action sans jamais aucune haine".
De son côté Lisandru Plasenzotti, qui s'était opposé à un prélèvement d'ADN, réagissait de la sorte à sa libération devant micros et caméras qui s'agitaient devant lui. "C'est la preuve que tous les combats payent. J'espère que cela va servir à d'autres personnes qui auront la même attitude en garde à vue que celle que j'ai pu avoir…"
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