Tchernobyl : Une motion à l'assemblée de Corse et une conférence de presse internationale

La commission Tchernobyl qui s'est réunie mercredi matin à Ville-di-Pietrabugno n'entend pas abdiquer après le non lieu prononcé par la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'impact du passage du nuage de Tchernobyl en France. Ses membres ont décidé, au-delà de l'enquête épidémiologique décidée par l'assemblée de Corse, de poursuivre la démarche en cours sur tous les terrains. L'idée d'une conférence de presse de portée internationale a été arrêtée. Elle pourrait se dérouler à Paris. Et une motion de protestation contre ce non-lieu sera proposée à l'approbation de l'assemblée de Corse.

Mais procédons dans l'ordre.
Il y aura tout d'abord le lancement de l'appel d'ofres relatif à l'enquête épidémiologique. L'assemblée de Corse devrait donner son feu vert dès sa session du mois d'Octobre. 400 000 euros seront alloués pour mener à bien cette enquête.
Deuxième temps fort décidé par la commission Tchernobyl de l'assemblée de Corse, présidée par Josette Risterucci : une motion que présentera Jean-Guy Talamoni devant l'assemblée de Corse pour protester contre le non-lieu, par la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur le passage du nuage, rendu alors que le juge en charge de l'affaire n'était pas encore en possession du raport d'expertise.
"C'est une décison scandaleuse" commentait l'élu nationaliste.
Autre action envisagée par la commission Tchernobyl : un recours devant une juridiction civile. "C'est terminé au plan pénal. Mais la voie du civil n'a pas encore été explorée. Et là nous irons au bout de toutes les possibilités qui existent" a insisté la présidente de la commission.
Troisième décision de la matinée : une conférence de presse internationale.
"Nous voulons exporter le problème hors de Corse" soulignait Josette Risterucci, déterminée comme tous les membres de la commission à obtenir la reconnaisance pour toutes les victimes du passage du nuage.

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