Encore un point ramené par les rouges et blancs de ce deuxième déplacement consécutif. Si l’entame de match a été totalement ajaccienne avec à la clé l’ouverture du score de Mostefa, la suite ne fut que souffrance. Si tôt le but inscrit, les Ajacciens sont retombés dans leurs travers, et n’ont pu que subir, subir, et encore subir…
18 minutes, et puis plus rien. C’est ainsi que l’on peut résumer la soirée. Auteurs d’un début de match plus qu’encourageant, les hommes de Pantaloni ne se sont plus montrés dangereux d’un brin,
et ont laissé le ballon à leurs adversaires, reculant chaque minute un peu plus. Socrier seul en pointe n’a jamais pu se trouver en position de porter quelque danger que ce soit, et le
milieu de terrain, pourtant bien en place pendant une demi-heure, ne remontait plus aucun ballon.
C’est sur sa troisième occasion du match que Medhi Mostefa, homme du match coté Ajaccien, allait ouvrir le score. La première, à la 4e minute de jeu, voyait déjà un coup de tête claqué
in-extremis par le gardien. La seconde concluait peut-être trop hâtivement une action à trois, initiée par un bon travail de Kinkela coté droit (15a minuta). La troisième, c’est ce même Christian
Kinkela qui la dépose sur le crâne du milieu de terrain algérien, qui décroise parfaitement et ouvre logiquement le score à la 18e minute.
Et puis…rien ! Plus rien jusqu’au coup de sifflet final. Les acéistes se sont éteints de manière incompréhensible, perdant leurs duels, gâchant bon nombre de passes, bâclant les relances,
bref, on aurait cru voir une équipe avec trois buts d’avance, jouant le temps.
Et c’est fort logiquement que les Dijonnais vont harceler sans relâche l’arrière-garde Ajaccienne. A force de subir, on commet des fautes, et c’est justement Mostefa qui va concéder un
coup-franc (bien qu’accordé très généreusement par M. Varela) et permettre aux Dijonnais de revenir avant la pause. L’enroulé pied gauche de Bauthéac finit en pleine lucarne d’un Memo Ochoa
impuissant et trop en retard sur le ballon. Le portier Ajaccien avait déjà été sollicité plusieurs fois, et avait été impeccable. Il le sera d’ailleurs tout le reste du match.
Car c’est un véritable siège que vont tenir les Dijonnais en seconde mi-temps. Pas moins de quatre occasions franches en vingt minutes pour les hommes Patrice Carteron, qui déclarera lui-même
avoir été victime d’un petit hold-up de la part des Acéistes.
L’ACA repart donc avec un bon point de ce déplacement, mais on peut toutefois nourrir des regrets sur la première période.
Comment une équipe qui entame si bien un match peut-elle d’un coup perdre totalement pied et donner autant le bâton pour se faire battre ?
La défense était certes bien en place, mais était-ce pour autant une raison de laisser à l’adversaire tout le loisir de développer son jeu ?
Quoi qu’il en soit, il faudra jouer pendant 90mn dans deux semaines face au PSG à Timizzolu, si l’on ne veut pas que ce match de gala se transforme en naufrage…
O.C.
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