Nul n'a oublié l'horrible drame qui au mois d'Août 2008 descente Saint-Roch à Bonifacio, a coûté la vie à un bébé de 8 mois, innocente victime d'une pierre lancée par deux adolecents qui s'amusaient un peu plus haut. Leur procès s'est ouvert mardi à Ajaccio, où les deux jeunes gens, mineurs, sont accusés l'un pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et le second pour complicité devant un tribunal pour enfants qui siège pour la première fois en matière criminelle en Corse-du-Sud.
Le procès qui se déroule à huis-clos est la conclusion de l'horrible tragédie qui s'est nouée le 5 Août 2008 à Bonifacio.
Le drame est survenu sur la descente Saint-Roch qui mène à la plage de Bonifacio.
Un jeune couple originaire du Val-de-Marne s’y promenait avec leur bébé... Un peu plus haut, deux adolescents s’amusaient à lancer des pierres. Des touristes italiens leur avaient déjà demandé de
cesser ce jeu dangereux. Une pierre a touché la tête du bébé qui a eu le crâne fracassé et est décédé sur le coup. Ses parents âgés de 28 et 29 ans à l'époque, ne s'en sont jamais remis.
La pierre qui n’a pas été retrouvée par les enquêteurs, était de grosse taille d’après le témoignage de la mère. Les deux adolescents âgés de 13 et 14 ans ont pris la fuite en entendant les cris de la mère après le jet de pierre, avant d’être interpellés un peu plus tard.
L’un d’eux a reconnu avoir jeté le caillou qui a atteint le bébé de huit mois. Il a expliqué qu’il
voulait lancer la pierre en direction de la mer mais qu’elle a rebondi sur la paroi avant de heurter la tête du bébé, dans les bras de sa mère. Il a été mis en examen pour "violence volontaire
ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans". Son cousin a été mis en examen pour complicité.
Tous deux ont séjourné pendant six mois dans une institution de Bastia, spécialisée dans l'accueil des jeunes en difficulté.
Mardi les parties civiles sont venues dire qu'elles voulaient seulement essayer de comprendre le drame qui les a privées d'un bambin de quelques mois à peine. Du côté de la défense des deux
jeunes gens, qui n'auront pas assez de toute leur vie pour oublier, on est venu dire la détresse et le malheur des deux cousins germains, impliqués dans cet horrible drame.
Écrire commentaire