Cette annonce coïncide avec le 7e anniversaire des deux fillettes. "Je voulais faire quelque chose pour elles, je ne pouvais pas rester à la maison à ne rien faire", a expliqué, il y a quelques jours, Irina Lucidi, très émue. "Nous voulons que quelque chose de positif sorte de cette expérience très difficile", a ajouté son frère Valerio Lucidi.
Une ligne téléphonique d'urgence en quatre langues, accessible 24 heures sur 24, sera mise sur pied le 30 janvier prochain, exactement un an après la disparition d'Alessia et Livia. Un conseiller prendra en charge le cas et fera l'interface entre la famille et les différents intervenants - policiers, juges, psychologues.
Les enquêtes sont du ressort de la police, mais l'expérience européenne montre que de telles ONG peuvent jouer un rôle essentiel, a estimé Mme Lucidi. Elles peuvent aider les proches, organiser des campagnes d'affichage ou susciter des témoignages qui nourriront l'enquête.
Deuxième mission de Missing Children: sensibiliser le public et les institutions à la problématique des disparitions de mineurs. "Ce phénomène reste peu connu en Suisse, alors qu'il est plus fréquent qu'on ne l'imagine", affirme Irina Lucidi.
Troisième axe d'activités: le terrain juridique. L'Institut de criminologie et de droit pénal de l'Université de Lausanne sera mandaté pour réaliser une analyse du cadre législatif existant en Suisse et proposer des améliorations.
Les frais de fonctionnement de la ligne téléphonique et de la fondation sont estimés à 500'000 francs suisses par an. Les Lucidi ont lancé un appel à la générosité mais aussi aux bonnes volontés.
La fondation souhaite créer un réseau de bénévoles prêts apporter une aide logistique sur le terrain.
Enlevées le 30 Janvier
Pour mémoire, les fillettes ont été enlevées par leur père le 30 janvier dernier. Ingénieur chez Philip Morris Neuchâtel, l’homme s’était séparé de son épouse - elle-même juriste sur le site lausannois de l’entreprise - quelques mois auparavant. Il supportait très mal le divorce à venir. Les enquêteurs l’avaient localisé à Genève, Marseille, en Corse puis en Italie, où il s’était jeté sous un train le soir du 3 février dans les Pouilles. Avant cela, le fuyard avait envoyé plusieurs courriers à son épouse. Il y écrivait notamment, parlant de ses filles: «Elles reposent en paix, elles n’ont pas souffert, tu ne les reverras jamais.» Une prédiction qui à ce jour fait toujours figure de réalité.
(Sources Tribune de Genève)
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bérénice (jeudi, 26 janvier 2012 06:04)
je pense très fort à alessia et livia, les recherches pour les retrouver ont-elles été faites au nord de Bastia, PIETRANERA, d'après la clauraudiante : marina Peregno, , les petites seraient dans une vieille batisse structurée en 2 parties, chez un couple agé, elles seraient vivantes et bien traitées.Il faudrait que les enqueteurs fouillent toutes les fermes, au sud-est de ladite commune de "la plaine des cimes" dans un chemin à plusieurs issues . il faut continuer les recherches vers le nord'villages et fermes)Je souhaite de tout coeur qu'elles retrouvent leur maman.