L’ACA reçoit le Paris Saint-Germain et ses pontes ce Dimanche 17 heures à François-Coty. Le défi s’annonce d’emblée insurmontable pour l’ACA, qui peine à trouver ses marques dans cette Ligue 1 assez relevée. Cependant, s’avouer vaincu serait une erreur grave. Dans ce match de coupe, les Ajacciens auront le rôle de challenger, et la grosse cylindrée devra asseoir sa domination d’entrée, face à des joueurs déterminés à faire bonne figure devant son public.
Les deux semaines de coupures n’ont pas été synonymes de vacances pour les troupes de Pantaloni, loin de là. Rassurés par leurs deux bonnes prestations à l’extérieur et les deux points glanés à Brest et à Dijon, les rouges et blancs ont profité de la trêve internationale pour non seulement recharger les accus, mais surtout pour intensifier le travail. Sous l’égide de Stéphane Paganelli, les efforts physiques sont allés bon train. Le but étant de mettre tout le monde (suspendus et anciens blessés), au même niveau pour la reprise des hostilités. L’adversaire s’appelle cette fois Paris. Autant dire qu’on monte de quelques niveaux par rapport aux derniers combats.
Boosté par l’arrivée de Leonardo, et notamment par celle des nouveaux propriétaires Qataris, le PSG n’est plus celui qu’il était jusqu’alors, sans constance, incapable de se qualifier pour une coupe d’Europe lorsque l’occasion lui était donnée, humilié, mal aimé par ses propres supporters. Ce PSG-là fait partie du passé. Le club d’aujourd’hui fait peur. Pastore, Lugano, Menez, Nenè, Gameiro, et j’en passe, forment une vraie équipe compétitive et surtout performante. Leader après la victoire tambour battant face à l’OL, Paris veut garder son trône, et n’entend pas se laisser titiller par un club promu…
Pourtant, il y a certains que la belle chanson n’atteint pas. Antò Lippini par exemple, qui déclarait à la sortie du vestiaire Dijonnais « Sur le terrain il n’y a pas de stars, ce sont des hommes comme les autres, avec deux bras et deux jambes. Personnellement, je les attends de pied ferme ! ». De quoi donner une idée de l’état d’esprit du vestiaire Ajaccien à quelques heures de ce match de gala.
Les entrainements de la semaine passée ont été axés notamment sur l’explosivité mais aussi la possession de balle, car le milieu de terrain sera prépondérant pour espérer assurer au moins le point du nul. Devant un stade à guichets fermés, les Oursons devront montrer les dents et ne pas se laisser marcher dessus.
L’orgogliu nustrali sera de mise afin de faire douter les Parisiens qui seront néanmoins privés de Lugano, Menez, et Matuidi, tous trois suspendus. Bisevac, blessé, allonge la liste des absences et affaiblit un peu plus la défense d’Antoine Kombouaré.
Coté Ajaccien, Pierazzi et Mostefa (buteur contre Montpellier et Dijon) sont suspendus. Hormis ceux-là, tout le monde devrait être opérationnel, même si le doute plane sur la présence d’Ochoa et d’Ilan, pourtant bien retenus pour disputer la rencontre.
U Gruppu Aiaccinu : André, Bouhours, Cavalli, Charvet, Debès, Delort, Diawara, Ilan, Kinkela, Lasne, Lippini, Maire, Medjani, N'Diaye, Ochoa, Poulard, Sammaritano, Socrier, Tiberi.
U gruppu Parigginu : Sirigu, Douchez – Ceara, Camara, Sakho, Armand, Baldé, Landre, Tiéné – Chantôme, Sissoko, Bodmer, Jallet, Pastore, Nenê – Bahebeck, Gameiro, Erding
O.C.
Signature de la Charte de la langue corse
Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse, président du conseil exécutif de Corse, et Alain Orsoni, président de l’Athlétic Club Ajaccien, signeront la Charte de la langue corse, dimanche à 19h30, au stade François Coty à Ajaccio, en présence de Pierre Ghionga, conseiller exécutif délégué à la langue corse.
Cette charte vise à renforcer l’usage et la visibilité de la langue corse dans la vie sociale et dans l’espace public (collectivités locales, services publics, associations, chambres consulaires, entreprises…). Elle s’inscrit dans le cadre du « Plan stratégique d’aménagement et de développement linguistique pour la langue corse (2007-2013) » adopté par l’Assemblée de Corse en juillet 2007.
Depuis février 2009, 70 communes ont adhéré à la Charte de la langue corse. Le CNFPT, le Sporting Club Bastia, la Ligue corse d’échecs, ont également adhéré à ce dispositif. L’ACA s’engage à son tour pour la promotion de la langue corse et s’associe concrètement au processus collectif qui vise à donner à la langue corse toute sa dimension au sein de la société.
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