L’ACA s’est logiquement incliné, dimanche, face au leader parisien. Le score peut- même paraître un peu sévère au vu de la débauche d’énergie des Acéistes, qui tenaient le match nul à la pause, grâce à un but de Medjani. Mais la technique a parlé, et le PSG a su refaire surface en seconde mi-temps, pour s’imposer par deux buts d’écarts et un triplé de Gameiro.
Les acéistes débutent fort mal la partie, puisque sur un corner, Gameiro, l’homme du match ouvre le score, la faute à des ajacciens pris à froid. C’est ce que l’on redoutait, mais pas de quoi
décourager les bianch’è rossi, poussés par un public en forme. Les parisiens ne veulent pas en rester là, et le break aurait été fait si Ochoa n’avait pas repoussé joliment un ballon cafouillé
dans la surface. Par la suite, les ajacciens vont faire ce qu’ils étaient censé faire, c'est-à-dire, mettre le pied.
Medjani égalise
Empêchant les parisiens de passer les 20m, l’ACA va réussir à se montrer dangereux et gagner des duels. Le pressing, réalisé sans précipitation et de manière sérieuse, va porter ses fruits. Le
PSG manque de solutions, et les acéistes commencent à s’en procurer, notamment avec Socrier, bien plus remuant sur ce match, et un Cavalli toujours aussi généreux. Et sur un corner obtenu à force
d’abnégation, Arnaud Maire, de retour après des mois de convalescence, remet le ballon devant le but, et c’est Medjani, qui réceptionne, et envoie le ballon au fond d’un coup de pied rageur.
Timizzolu et ses 10 500 spectateurs s’embrase, et l’ACA égalise. Les ajacciens manquent même de prendre l’avantage sur un nouveau coup-de-pied de coin. La tête de Poulard est repoussée sur sa
ligne par Marcos Ceara alors que le ballon filait vers la lucarne. A cet instant, tous les espoirs sont permis, et l’ACA rentre au vestiaire avec un point et surtout un beau sursaut
d’orgueil.
La seconde période sera un peu plus frustrante, car malgré une entame fort encourage ante, les acéistes vont subir la loi du plus fort. Pourtant, ce sont bien les rouges qui se montrent encore
percutants. Socrier récupère un ballon de Cavalli et envoie un missile de volée, mais Sirigu détourne magistralement le tir d’une claquette. On a bien failli assister à un nouveau retournement,
et cette action sera un tournant dans la rencontre. En effet, les Parisiens vont dès lors accélérer la cadence, et sur un ballon mal dégagé par la défense Ajaccienne, Gameiro signe son deuxième
but de la soirée, avec un peu de chance il est vrai. A croire que le buteur parisien attire les ballons…2-1, et c’est immérité pour le PSG.
L'estocade
Dans la foulée, les Ajacciens peinent à reprendre le match en main, et l’estocade va être portée. Nouveau jeu à trois coté droit, Nenè lance Chantôme, qui embarque tout le monde Ochoa compris, et
remet tranquillement pour Gameiro, qui rabat le ballon dans les cages. 3-1, de quoi décourager…La suite sera un match au rythme terne, où les parisiens vont se contenter de gérer et où les
Ajacciens ne trouveront pas de second souffle, malgré les entrées de Lasne, Tiberi et Delort. Seuls deux coup-francs de Cavalli frôleront une dernière fois la barre de Sirigu, constituants les
seules vraies situations dangereuses coté ACA.
Les oursons sortent la tête plus ou moins haute de ce duel d’extrêmes, où il s’en est fallut de peu pour que les joueurs de Pantaloni prennent l’avantage au score. Les parisiens, bien au-dessus
techniquement et très à l’aise dans leur jeu de passes, ont su fatiguer les acéistes, pour accélérer au bon moment et s’imposer sans trop forcer. Cependant, l’ACA n’a pas à se plaindre d’une
telle prestation, et les matchs de Marseille et Bordeaux, deux « gros » qui ont la tête au fond du sac en ce moment, pourraient bien rapporter quelques unités au compteur, si l’ACA continue de
progresser dans ce sens, et si bien sûr l’animation offensive constatée dimanche se réitère.
O.C.
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