Anne-Marie Casabianca, une "héritière" exemplaire pour la revue "Châtelaine"

"Nous aimons beaucoup la France, et nous commençons à nous intéresser à cette île du bout du monde dont on nous vante, et comme je le constate à juste titre, les beautés" explique la journaliste.
"Depuis quelques années on assiste à un engouement des québécois pour cette perle de la Méditerranée,  l'infinie variété de ses paysages, ses longues plages de sable ses montagnes et ses lacs. Sans parler de ses magnifiques villages typiques accrochés en nid d'aigle au flanc des collines, de sa gastronomie  bien évidemment et de ses chanteurs qui ont tant de succès chez nous".
A l'évidence de la charme a opéré.

"Il y a aussi cette histoire particulière des héritières corses qui m'avait été racontée par une amie connue à Paris il y a longtemps. Ces femmes systématiquement écartées des héritages des terres, en dehors du littoral où sévissait le paludisme et qui étaient considéré comme incultes et sans valeur. A notre époque c'est heureusement différent. J'ai donc voulu rencontrer les héritières d'aujourd'hui qui gèrent et font prospérer leur terre. Parmi elles, Anne-Marie Casabianca, dont m'a parlé son cousin Jean Christophe Orticoni marquis de Massa, membre de la Société des sciences historiques et Naturelles de la corse, m'a parue exemplaire.  Elle dirige avec maestria un vignoble immense et porte haut la bannière du domaine dans le monde entier, collectionnant de nombreuses médailles d'or pour ses vins. Son amour pour le patrimoine et son combat pour réhabiliter la tour génoise de Bravone m'a également beaucoup émue! Pour moi c'est un sujet idéal."
Mylène Tremblay, devenue du coup notre ambassadrice de charme, s'est octroyée les services d'un photographe de Porto-Vecchio, Jacques Maton.
La journaliste Québécoise a également interviewé, Catherine Allegrini d'Algajola, Sabine Acquaviva de l'Ile-Rousse et, comme elle dit, "une héritière du savoir-faire", l'incontournable Marie Ceccaldi.