L'accord est tombé en milieu de matinée de ce mardi. La rencontre comptant pour la treizième journée de Ligue 2 opposant le SC Bastia à Arles Avignon se jouera vendredi soir à 20 heures au stade Dominique Duvauchelle de Créteil. Cette piste avait déjà été évoquée hier soir, mais la municipalité cristolienne avait refusé. Ce matin les discussions ont été renouées et après diverses réflexions, c'est la Communauté d’agglomération de la plaine centrale du Val-de-Marne qui a donné son accord, suivie peu de temps après la Commission des Compétitions de la LFP.
Mais sur le plan juridique, le combat se poursuit ! Si lundi après-midi, le juge des référés du Tribunal Administratif de Bastia rejetait un référé-liberté pour « violation de la
liberté du commerce et d'entreprendre », déposé par l’avocat du club Me Albertini en l'occurrence, un nouveau référé-suspension de la mesure conservatoire de la LFP, a été déposé mardi
matin. Examen jeudi matin
Et il a été jugé recevable.
Il sera examiné dès jeudi matin.
A partir de là, plusieurs options : Soit le juge estime le club dans son bon droit et de facto suspend la décision, le Sporting peut jouer à Furiani vendredi comme l’indique la loi.
Soit le référé est de nouveau rejeté et le match se déroulera comme prévu à Créteil.
Concernant les modalités de déplacement - il faut malgré tout s'y préparer - un schéma a été mis en place dès mardi matin par le responsable de la sécurité du club Pascal Graziani, il est
actuellement en discussion et tout sera détaillé dans un communiqué au plus tard mercredi.
Concernant les modalités dde l'eventuel déplacement, même si rien n’est encore arrêté, on sait que les joueurs, le staff technique, les dirigeants et le personnel de sécurité partiront avec un
avion privé affrété par le club. Est à l’étude, aussi, la possibilité de mettre un second avion privé pour permettre à quelques supporters de partir de Bastia et de faire le déplacement dans la
journée.
C'est dire que dans l'éventualité d'aller en découdre avec Arles-Avignon à Créteil, le Sporting ne sera pas seul.
André CARLI
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