Tony Vairelles mis en examen à Nancy

Ils sont suspectés d'être les auteurs de coups de feu qui ont fait trois blessés, sans engager de pronostic vital. Mais les quatre frères ont nié être les auteurs de la fusillade. Le juge d'instruction en charge du dossier, Dominique Diebold, a suivi les réquisitions du parquet en mettant les quatre hommes en examen, a indiqué l'avocate des quatre frères, Me Virginie Barbosa. 

Pour les deux plus jeunes, Jimmy et Giovan, âgés de 20 et 30 ans, le juge des libertés et de la détention (JLD) a déjà décidé un placement en détention provisoire. Pour Tony, que l'on a bien connu et  apprécié à Bastia et sur le stade de Furiani, et Fabrice Vairelles, respectivement 38  et 40 ans, la même décision était dans l'air.

Selon le procureur de Nancy, Raymond Morey, Jimmy et Giovan Vairelles se trouvaient dans une discothèque d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), samedi soir, lorsqu'ils se sont fait expulser par des vigiles pour avoir bu sur la piste de danse.

"Il s'en est suivi une altercation, et les deux jeunes sont revenus avec une batte de base-ball et une chaîne métallique pour chiens. Les vigiles les ont bloqués à l'entrée, et il y a eu échange de coups", a indiqué le procureur lors d'une conférence de presse.

Les deux jeunes gens auareient ensuite téléphoné à leurs deux grands frères, Fabrice et Tony.

Les vigiles ont affirmé que les quatre frères auareint alors tiré avec trois armes à feu. Trois des portiers ont été blessés: l'un à la main en se protégeant le visage, un autre à la cuisse, le troisième dans le flanc à proximité de la colonne vertébrale. Les deux derniers étaient toujours hospitalisés mardi soir.

Une autre balle a été retrouvée dans un mur et une ogive a été découverte au sol, a précisé le procureur. Les armes n'ont, en revanche, pas encore été retrouvées, en dépit de plusieurs perquisitions opérées depuis dimanche.

Les quatre frères ont été interpellés dimanche. Lors de leur garde à vue, les suspects ont nié avoir utilisé des armes à feu, tout en affirmant qu'ils avaient entendu plusieurs coups de feu lors des faits.

"Leurs déclarations ne sont pas exactement les mêmes, il y a des contradictions", a indiqué M. Morey.
On en était là mardi soir…