AC Aiacciu 0-2 Bordeaux (0-2)
Gouffran (25a è 29a)
Sabatu u 29 d’Uttrovi di u 2011, Stadiu François Coty (Timizzolu)
Spettatori : circa 8000. Tempu : Dolci. Tarrenu : Cattivu
ACA : Ochoa – Bouhours, Poulard, N’diaye, Mostefa – Sammaritano (Kinkela 51a), Lasne, Medjani (Pierazzi 61a), Cavalli (Socrier 71a) – Ilan, Delort
Bordeaux : Carrasso – Chalmé, Trémoulinas, Planus, Sané – Plasil, Maurice-Belay (Saivet 71a) , Ben Khalfallah, Nguemo – Gouffran (Modeste 84a), Diabaté (Sertic 83a)
Troisième défaite de rang pour l’ACA, qui s’incline toujours aussi logiquement face à son adversaire et devant son public. Un doublé de Gouffran a plié le match en première mi-temps (25a è 29a), pendant laquelle les Ajacciens n’ont rien montré de nouveau sur le plan offensif. Seul Delort a su quelque peu bousculer l’arrière-garde Girondine, bien en place. Retour sur une soirée qui va laisser des traces…
L’ACA paraissait pourtant bien débuter sa rencontre. Présents sur le ballon comme sur l’homme, c’est un visage plutôt encourageant que montraient les hommes de Pantaloni. La première occasion fut
d’ailleurs Acéiste, Delort, lancé en profondeur sur une touche, parvint tant bien que mal à se dégager du marquage pour tirer, mais sans succès. Même pas dix minutes plus tard, première alerte
pour la défense Ajaccienne, qui oublie Maurice-Belay au second poteau, lequel faillit trembler sur le tir du milieu offensif Girondin, qui fini sa course dans le petit filet extérieur. Et c’est
trois minutes après cet avertissement que la sanction va tomber, sur une action d’école, N’Guémo accélère, remet pour Maurice-Belay, encore lui, qui réussit le une-deux pour son coéquipier,
remise en retrait pour Gouffran, déviation du bout du pied et le ballon qui finit mollement sa course dans la cage de Memo Ochoa…Douche froide sur Timizzolu et sur le banc de l’ACA. Celui dont
les déclarations provocatrices avaient été affichées il y a 3 jours dans le vestiaire vient en plus de confirmer à quel point il était sûr de lui. Ce but encaissé, les Ajacciens ne vont pas le
digérer. Il restera même sur l’estomac, car 4 minutes plus tard, un long coup-franc dévié de la tête par Diabaté, plus prompt que Poulard, atterrit sur le pied gauche Gouffran, qui fusille Ochoa,
sous les yeux d’N’Diaye, trop laxiste dans le marquage…Doublé pour l’attaquant Bordelais, et break fait à la demi-heure de jeu, on croit revivre le même scénario cauchemar que contre Montpellier
un mois plus tôt. Surtout que les Marine et blancs ne veulent pas en rester là. Dix minutes plus tard, la défense acéiste se fait encore déborder et Ben Khalfallah de manquer d’un rien le trois
zéro, faute à un mauvais équilibre. Les oursons rentrent au vestiaire sous les sifflets de François-Coty, et des supporters, très agacés, brandissant les banderoles des mauvais soirs…
La seconde période commence comme la première : de l’envie, mais de l’imprécision. Encore une fois, c’est Andy Delort, titulaire pour la première fois, qui se montre dangereux. Ballon en
chandelle de Cavalli, contrôle et ciseau acrobatique, qui frôle la barre de Carasso. Ça méritait mieux mais…
L’entrée de Christian Kinkela en lieu et poste de Sammaritano, très en deçà de son niveau samedi soir, n’aura pas pour autant redynamisé l’entrejeu. Les Acéistes sont faibles, tant dans leur jeu que dans leurs têtes, et les ballons perdus bêtement se font légion. Les Bordelais se contentent de laisser venir des Ajacciens qui ne reviendront jamais dans ce match, ni au score, ni au mental.
Socrier, rentré à la place de Cavalli et Pierazzi à celle de Medjani, donnèrent un 4-2-4 assez audacieux pour une fois, mais encore trop imprécis dans les passes.
Les joueurs de Francis Gillot auront même eux la possibilité d’aggraver la marque par Sertic, servi en retrait par Modeste, dont le tir fut détourné par un Ochoa toujours aussi propre, encouragé par le kop des supporters.
Au final, on aura vu l’ACA que pendant 25 minutes, le temps de reculer et d’encaisser ce but plein de talent de la part de Bordelais bien dans leurs baskets, et c’est là que le bât blesse. Intraitables la saison passée sur leur terrain, les Ajacciens montrent cette année des signes inquiétants de carences, dues à un manque latent de rigueur, d’envie et surtout de ce qui faisait leur force, « l’anima corsa ».
Prochain rendez-vous, le synthétique Lorientais, chez une équipe qui aime le ballon, et qui sait le faire vivre. Attention à la sinistrose…
O. C.
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