Florence Arthaud, tombée à la mer au large du Cap Corse dimanche vers 1 heure avant d'être secourue par la vedette de la SNSM et Dragon 2B, l'hélicoptère de la Sécurité Civile, est rentrée lundi soir chez elle à Marseille, seule à bord de son voilier, avec dans les bras son minuscule chaton, lui aussi rescapé. Une coupe de champagne à la main elle a raconté, avec force détails, sa mésaventure. Non sans, au passage, décocher une sacrée flèche à l'attention du centre hospitalier de Bastia.
Ceux qui s'attendaient à des remerciements de la part de la navigatrice - à moins qu'elle ne l'ait fait directement auprès des intéressés - y seront pour le compte.
Peut-être a t-elle dit merci aux bénévoles de la SNSM de Macinaggio qui ont pris la mer pour elle. Et sans doute a t-elle remercié de la même façon, généreuse, les pilotes de Dragon 2B et des
plongeurs-sauveteurs qui se sont portés à son secours.
Peut-être a t-elle dit, aussi, sa gratitude au préfet de Haute-Corse et à Mme Louis Le Franc qui l'ont accueillie à la préfecture à sa sortie de l'hôpital de Bastia.
Peut-être a t-elle, encore, remercié tous ceux qui, du début à la fin de la chaîne de solidarité qui s'est spontanément mise en place, se sont mobilisés pour la tirer des eaux de Tyrrhénienne où
elle terminé après avoir voulu satisfaire aux besoins que l'on sait depuis le pont de L'Argade II.
Pourtant les seuls mots relatifs à la Corse tenus devant l'ensemble des journalistes et des médias, courus à son arrivée à Marseille après son invraisemblable odyssée et repris depuis par
l'ensemble de la presse nationale, concernent l'hôpital de Bastia ! Mais c'est pour le montrer du doigt.
Voici ce que rapporte à ce propos un de nos confrères reprenant une dépêche de l'Agence France Presse relatant l'arrivée de Florence Arthaud à Marseille.
" Ainsi, montrant ses vêtements chauds, elle précise qu'il s'agit de ceux de la "femme du préfet" de Corse, chez qui elle est allée reprendre des forces dimanche matin après
être sortie de l'hôpital de Bastia, où ils n'ont "même pas été foutus de (lui) filer des couvertures chauffantes", dit-t-elle.
Nous avions de la sympathie pour la "petite
fiancée de l'Atlantique". Nous en avons beaucoup moins, aujourd'hui, pour la naufragée de la Tyrrhénienne!
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françois RINIERI (mercredi, 02 novembre 2011 05:43)
l'agence france presse aurait pu se limiter à rapporter les cotés ^positifs de cette aventure.mais au fait sur ce voilier il n'y a pas de toilettes?? c'est sexy une femme qui urine par dessus bord..
jackou (mercredi, 02 novembre 2011 08:31)
La prochaine fois donnez lui une bouteille chauffante et laissez la rentrer à la nage
moi (samedi, 05 novembre 2011 20:20)
Mais qu'elle sac a vin.
MICHELI (mercredi, 09 novembre 2011 08:32)
Elle a eu raison de montrer du doigt cette aberration et de ce manque de matériel de l'hôpital de Bastia afin que cela serve de leçon et profite à d’autres naufragés. Alors ne crions pas "HARO" sur cette grande navigatrice.
PDF (samedi, 10 décembre 2011 22:08)
Et elle n'avait elle pas de matériel de sécurité comme harnais ou autres ainsi que des toilettes il est bien facile de critiquer les fautes des autres mais la première a en avoir commis une c'est bien elle NON? .Alors!! mme la navigatrice prenez le large et allez caboter ailleurs que chez nous vous n’êtes plus la bienvenue votre langue a tranché .