Jeudi matin l’intersyndicale STC-CGT-SNCH-FO santé a tenu une conférence de presse devant les locaux des services administratifs du CHS de Castelluccio à Ajaccio. On se souvient qu'à la suite des grèves d’il y a 4 mois, les différentes parties s'étaient entendues sur des négociations qui devaient être finalisées fin octobre. Or, il semble aujourd’hui que ces négociations soient au point mort puisque le calendrier qui avait été établi avec les représentants de l’Etat n’a pas été respecté.
Le conflit qui avait débuté début mai à l’appel du STC s’était soldé par l’occupation de l’ARS de l’intersyndicale. Parallèlement diverses actions avaient été menées : blocage du port, de l’aéroport, des dépôts de carburant, manifestations… pour alerter les usagers sur le devenir de la santé en Corse.
Les revendications portaient sur la révision du coefficient géographique, les missions d’intérêt général, la pérennité des établissements existants, le financement de la psychiatrie, la dotation
annuelle de fonctionnement (DAF).
La venue de Xavier Bertrand en juillet dernier avait permis de mettre en place l’idée d’un cahier de négociations qui serait présenté fin octobre.
Sans signe d’une avancée, l’intersyndicale a bloqué l’entrée du bâtiment administratif de l’hôpital de Castelluccio dès 8h jeudi matin empêchant la tenue du conseil de surveillance qui devait élire son président à 14h30.
Constat d’huissier étant fait, la réunion du conseil de surveillance a été délocalisé à la préfecture.
Un nouveau dialogue semblait s’amorcer jeudi soir avec les membres du conseil sur le devenir de la santé publique et le devenir de la psychiatrie publique en Corse.
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