FC Lorient 2-0 AC Aiacciu (0-0)
Scopi : Jouffre 63a, Sunu 83a pà Lorient.
Stadiu di u Moustoir (15 000 spettatori)
Avvertimenti : Socrier è N’diaye pà l’ACA, Romao pà Lorient.
Arbitru : M. Desiage
Lorient : Audard, Koné, Mareque, Baca, Jouffre (Penalba 85a), Romao, Coutadeur, Autret, MVuemba, Monnet-Paquet, Sunu (Emeghara 83a)
Aiacciu : Ochoa (Debès 87a), Lippini, Poulard, N’Diaye, Bouhours – André, Lasne, Pierazzi (cap.), Mostefa, Cavalli (Kinkela 80a), Socrier (Ilan 72
Pourtant bien mieux en place défensivement que lors de leurs dernières performances, les Oursons ont finalement craqué dans la dernière demi-heure pour s’incliner deux buts à rien. Une occasion manquée par Richard Socrier deux minutes avant l’ouverture du score aurait pu permettre aux Ajacciens de prendre l’avantage, mais les Lorientais, pourtant peu remuants, se sont montrés plus réalistes.
Partis quatre jours auparavant, afin de préparer au mieux les têtes pour ce match qui s’annonçait difficile, les acéistes ont vécu ensemble afin de renforcer la cohésion de groupe et surtout afin de mettre les choses à plat, histoire de repartir sur des bases saines.
Et ce sont des Ajacciens quelques peu transformés qui vont faire front à des Bretons revanchards, après leurs lourde défaite dans le derby à Brest. Poulard et N’Diaye bien accordés, Lippini et Bouhours très alertes, autant dire qu’on est monté d’un cran dans la rigueur défensive. L’objectif étant de ne pas perdre (une fois encore), cette fois, Olivier Pantaloni pouvait être satisfait de la bonne tenue de son bloc défensif, bien aidé par un Ghjuvan Battì Pierazzi toujours aussi combattant et heureux de retrouver le brassard de capitaine.
Seulement voilà, l’Aca a oublié de gommer un défaut pourtant aussi important que les autres…
Les erreurs individuelles se sont, encore une fois, payées cash. Richard Socrier pourra donc se mordre les doigts d’avoir littéralement englouti les deux vraies occasions ajacciennes du match, notamment celle de la 60e minute, ou après un caviar distillé par Yohan Cavalli, qui jouait coté gauche, l’attaquant de pointe ratait face au but le hold-up. Une ouverture du score aurait fait un bien fou dans les têtes, seulement voilà, quand ça ne va pas, rien ne va…et même en défense, puisque sur la relance de l’action ratée, Yohan Jouffre battait Ochoa, encore coupable de petits miracles sur sa ligne, mais impuissant face à l’enroulé du droit de l’ancien Guingampais qui nettoya la lucarne du portier mexicain. 1-0 à la 63e minute, l’ACA prend un coup sur la tête, et reste encore une fois K-O au premier round. Un beau gâchis au vu de la bonne performance réalisée par l’équipe de Pantaloni. Les entrées d’Ilan à la place de Socrier, et de Kinkela à la place de Cavalli ne firent pas leur effet. Pire, les ajacciens se découvrent trop et concèdent le break.
Lancé par le buteur, Gilles Sunu, couvert de manière incompréhensible par Lippini, visiblement affecté mentalement, s’en allait battre Ochoa de l’extérieur du pied. 2-0 (83e), il n’y a plus rien à espérer pour l’ACA. Pire, le sort s’acharne, puisque c’est Memo Ochoa qui sort sur blessure, touché derrière la cuisse.
Quatrième défaite consécutive pour l’ACA, qui voit l’écart se creuser, avec la victoire nancéenne face à Brest. Caen, vainqueur trois buts à rien de Dijon, viendra ce samedi à Timizzolu. Les acéistes ont six jours pour engranger de la confiance et surtout, surtout continuer à se remettre en question. La saison n’est pas finie, mais la patience des supporters a ses limites…
O. C.
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