Ajaccio : Les "patrouilleurs" dans les rues de la ville

Le dispositif du "patrouilleur" pour la police nationale a été présenté jeudi à l’Hôtel de Police d'Ajaccio par le commissaire divisionnaire P-.M Panazio, directeur départemental de la Sécurité Publique en compagnie des commissaires G. Guirlanda et F. Foulon. Mis en place, sur Ajaccio, depuis le 29 juin 2011, son objectif est d’augmenter la visibilité des policiers en tenue sur la voie publique, avec une mission préventive, dissuasive et répressive

Ces patrouilles sont en contact direct avec la population pour mieux prendre en compte ses attentes.
Etre visible est le maître-mot, d’autant plus qu’elle est aussi une forme de dissuasion. Si durant la période estivale il a été plus difficile de repérer ces patrouilles, du fait d’un accroissement de la population, sur Septembre et Octobre cette visibilité a été plus remarquée par les commerçants et les habitants qui s’en sont montrés satisfaits.
Les policiers doivent être connus personnellement pour créer un lien de confiance, c’est pourquoi il était important de fidéliser les équipes sur un secteur. Les passages des équipes en centre-ville sont fréquents, permettant  des points d’ancrage auprès des résidents. Ce sont en priorité les personnes connues des commerçants qui interviendront.  
Il s’agit de parvenir à un traitement des problèmes et micro problèmes avant la plainte.

Pour cela une adaptation au plan local a été nécessaire. Une lecture des mains courantes se fait le matin à l’arrivée des équipes, constituant une feuille de route pour les patrouilles mobilisées qui s’orientent alors sur les lieux rencontrant  les personnes concernées et s’adaptent au terrain.
D’autres types d’intervention sur simple appel peuvent être déclenchées : conflit de voisinage, médiation, signalement de regroupement, nuisance sonores...
 


Des effectifs suffisants ?


On compte actuellement sur la cité impériale 329 patrouilles d’un minimum de deux fonctionnaires, dont 304 motorisées et 25 mobiles. Tous sont titulaires et peu d’ADS sont employés à cette tâche.
Tous les quartiers sont concernés, même les plus sensibles et ils le sont d’autant plus quand des commerces y sont implantés (Bars, cafés, petites et grandes surfaces…). Le terrain d’action s’étend jusqu’à Mezzavia.


Collèges et lycées sont aussi concernés par cette approche pour éviter par exemple les bagarres de groupes.

Dans la rue des regroupements de scooters avec nuisances sonores pour ne citer que ça, peuvent aussi être des facteurs d’interventions. L’action auprès de cette jeunesse se veut avant d’être répressive, éducative, informative et préventive.
 

Si l'on considère que la mise en place de ces "patrouilleurs" n'est pas une révolution dans la sécurité publique, il semblerait tout de même qu'ils remettent en route les fondamentaux de la sécurité et nous rappelle quelque peu cette police de proximité disparue il y a quelques années.
                                                                                                           
                                                                                                                 Marilyne SANTI

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Commentaires: 1
  • #1

    Sarrazin (vendredi, 18 novembre 2011 05:03)

    Quelle connerie! Vraiment, c'est bien chercher la merde!