ll n'y aura pas de marche contre la résignation le 26 Novembre prochain à Bastia. Les trois femmes qui avaient été à l'origine de cette initiative au lendemain du tragique 8 Novembre connu par la Corse, avec deux assassinats et deux tentatives d'assassinat dans la même journée, ont renoncé pour cause de tentative de "récupération"…
La violence meutrière qui s'est abattue les derniers jours sur la Corse avait fait sortir de leurs gonds trois femmes insulaires.
Leur amertume de voir leur île aller à la dérive elles l'avaient hurlée sur facebook. Et l'idée d'une grande marche contre la résignation, à partir de cet appel qui avait été bien perçu, avait
fait son chemin.
Fortes des bons échos otenus en retour, elles avaient décidé d'une manifestation. Une date avait même été arrêtée - c'était le samedi 26 Novembre à Bastia. - et l'heure et le parcours
fixés.
A l'appui de cette décision elles avaient par l'intermédiaire de Corse Net Infos, dès le 11 Novembre, lancé un message à l'attention de tous ceux et de toutes celles qui en ont assez de voir leur
région aller, ainsi, à la dérive!
Il commençait de la sorte.
"Organiser une marche pour la paix à Bastia.... Sans récupération politique, aucune. Sans esprit partisan donc, notre seul but est de montrer que la Corse en a assez de cette violence, assez ! "
A l'évidence l'évolution de l'organisation du rassemblement ne les a guère incitées à aller plus loin.
" La marche contre la résignation est annulée pour cause de récupération", c'est le message que ces femmes ont fait circuler hier.
En tout cas toutes celles et tous ceux qui avaient décidé de descendre dans la rue pour s'associer à cette démarche, ne se fondront dans aucun autre rassemblement qui arborerait une quelconque
couleur politique.
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Vincent Carlotti (vendredi, 18 novembre 2011 08:37)
On peut comprendre que les trois femmes aient décidé de renoncer: il faut avouer que voir les politiques récupérer leur initiative alors que le mêmes, lors du débat du 15 décembre 2010, d'étaient contentés de mettre en place une commission avait de quoi les interpeller !