L'assembée de Corse sé réunit jeudi et vendredi à Ajaccio. La session débutera par les traditionnelles questions orales. Stéphanie Grimaldi (Rassembler pour la Corse) demandera au président du Conseil exécutif la création d'un fonds d'urgence en faveur des communes sinistrées par les intempéries du début Novembre. Voici le texte de cette question.
Il y a un mois, lors du premier week-end de novembre, s’abattaient sur la Corse de violentes intempéries marquées par des vents importants et des précipitations abondantes.
Dans certaines micro régions de Corse, ces conditions climatiques ont eu des conséquences désastreuses, notamment au niveau des voies de communication et du réseau routier qui est à certains
endroits dévasté.
Je pense au Boziu qui s’avère être le territoire le plus sinistré, mais aussi une partie de l’Alta Rocca, du Niolu et de la Castagniccia, etc... L’état de catastrophe naturelle devrait être
prochainement reconnu. Le Préfet de Haute-Corse, qui s’est déplacé dans les zones sinistrées, en a lui-même convenu. Les travaux de réhabilitation des ouvrages publics devraient s’élever à
plusieurs millions d’euros.
Or, Monsieur le Président, ces collectivités rurales ne disposent pas de moyens importants alors que leurs territoires sont étendus et les voies d’accès endommagées nombreuses. Sans soutien, ces
petites communes ne peuvent pas faire face à l’importance des dégâts. C’est pourquoi la mobilisation de notre collectivité en faveur de ces communes sinistrées est indispensable.
Lors de la dernière session, nous avons voté une convention avec les Conseils Généraux en faveur des routes départementales. Il semblerait aujourd’hui opportun qu’une partie des crédits perçus
dans le cadre de ces conventions soit en priorité allouée aux portions des routes départementales sinistrées par ces intempéries.
De plus, lors des catastrophes naturelles qui ont fortement touché la Corse en octobre 92 et novembre 93, la CTC s’était mobilisée pour permettre aux communes de disposer de moyens immédiats
nécessaires pour pallier les dépenses urgentes. A l’époque, un crédit de 5 millions de francs avait été voté pour aider, à parité avec les départements, les collectivités locales ayant subi en
1992 de graves dommages d’infrastructures... Et l’année suivante, notre Assemblée avait mis en place un système d’aide d’urgence sous la forme de prêts-relais bonifiés ou de prêts
d’honneur.
Sous les précédentes mandatures, nous étions même intervenus pour aider des communes touchées par des catastrophes naturelles se situant en France continentale.
Ainsi, monsieur le président, je vous demande de bien vouloir constituer un fonds d’urgence exclusivement réservé aux communes sinistrées par les violentes intempéries de début novembre; un fonds
d’urgence qui serait bien sûr distinct de la dotation quinquennale allouée dans le cadre du règlement d’aide aux communes.
Écrire commentaire