C’est mardi dans les bureaux de l’Agence du Tourisme Corse, qu’ont été présentées les stratégies du plan d’action 2012 de l'ATC. Vanina Pieri, conseillère exécutive et présidente, D. Leonetti, directeur général, A. Kauffman-Paolini, présidente de la commission promotion développement et J.-L. Moretti, responsable du pôle promo développement de l'Agence du tourisme, ont qualifié "d’ambitieux mais nécessaire" ce nouveau plan d’action dont les axes stratégiques sont l’équilibrage des flux, l’étalement des saisons, la diversification de la clientèle et la logique marketing participant à la reconquête de la destination qu’est la Corse.
Les grands axes du nouveau plan d'action?
Avant tout, structurer l’offre par les filières en identifiant les thématiques fortes (nautisme, tourisme d’affaire, agritourisme….), en aménageant et valorisant les territoires et en renforçant
l’attractivité et la qualité des hébergements.
Ensuite, développer le tourisme en Corse sur cinq marchés européens « prioritaires » qui sont la Grande Bretagne, la Suisse, la Belgique la Scandinavie, l’Allemagne et renforcer les marchés
affinitaires avec l’Italie et la France.
Avec 2 800 000 séjours et 30 millions de nuitées, la fréquentation touristique de la Corse est constituée à 70% par la clientèle française et seulement à 30% par celle étrangère.
Par des campagnes saisonnières l’ATC veut affirmer le pouvoir attractif de la Corse toute l’année sur quatre axes thématiques : le tourisme urbain, de station et d’affaire, puis la plaisance, le
balnéaire et les activités nautiques. Viennent ensuite les activités de pleine nature et de découverte, et enfin la culture le terroir, l’identité et l’art de vivre. Si auparavant on vendait la
Corse par l’hébergement, aujourd’hui c’est "par ce qu’on peut y faire" et "y trouver que l’attraction se fait". Il faut faire émerger ce qui marche sur le territoire corse et
les potentialités qui favoriseront le tourisme.
Le dernier axe est de repenser les outils que proposent l’e.tourisme en se positionnant fortement sur internet et en rendant accessible le produit touristique Corse via la vente en ligne comme
par exemple par le biais de centrales de réservation.
Le transport aérien fait aussi partie de ce plan opérationnel qui permet d’engager une reconquête marketing et économique de la destination qu’est la Corse. Une des pistes de réflexion est le "bord à bord" qui n’est pas considéré par Air France comme une véritable correspondance.
À ce jour la personne arrivant d’une ville sur le continent paye deux billets puisque l’on doit rajouter celui du "bord à bord", rendant le prix du billet, parfois, exorbitant.
Il s’agit donc de mettre en place un maillage efficient qui va mutualiser les offres avec la collaboration des offices et agences du tourisme.
La valeur ajoutée de ce programme ?
La formation et la création d’emplois pérennes en partenariat avec la Direction du Travail.
50 contrats à l’année sont prévus.
Marilyne SANTI
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