En état de choc depuis l’accident qui a coûté la vie samedi à André Francisci, 48 ans, dans le XIVe Rallye national, la Balagne s’est réveillée dimanche matin dans la douleur et la tristesse de savoir que l’un des siens était parti, laissant derrière lui un vide immense.
Les obsèques d’André Francisci seront célébrées ce lundi 12 décembre à 15 heures en l’église paroissiale de Santa-Reparata-di-Balagna.
Moins de 24 heures après cette tragédie, c’est toujours l’incompréhension sur les circonstances de cet accident.
Dimanche matin, de nombreuses personnes se sont rendues sur les lieux du drame pour se recueillir, déposer un bouquet de fleurs et tenter de comprendre ce qui a vraiment pu se passer.
Hospitalisé à Bastia hier pour y passer des radiographies et des examens complémentaires, Laurent Abat, copilote d’André Francisci devait regagner son domicile dans le courant de la journée. A
des proches, il a confié ne pas comprendre lui-même ce qui a bien pu se passer. La voiture était parfaite, le pilote était attentif et il n’y avait pas une difficulté majeure à cet endroit de la
course. En clair, rien ne laissait présager un tel accident.
Depuis le drame, beaucoup de choses se sont dites sur cet accident. L'enquête de gendarmerie devrait en déterminer les causes exactes.
Au vu des traces au sol, la Ford Fiesta XR2 a subitement dévié de sa trajectoire et le pilote aurait « tiré droit » pour venir percuter un rocher sur le côté droit de la chaussée.
Laurent Abat est sorti de la voiture en se plaignant d’une vive douleur au ventre.
Le témoignage d’Antoine Ricci
Antoine Ricci au volant de la Citroen C2 N°40 et son copilote François Pietri ont de tout suite compris qu’il se passait quelque-chose de grave.
Interrogé ce dimanche, Antoine Ricci, sapeur-pompier au CS de Porto-Vecchio apporte des précisions sur son intervention et la présence du corps d’André Francisci sur la chaussée.
« Ce sont les spectateurs qui nous ont fait comprendre qu’il y avait un accident. J’ai ralenti et stoppé ma voiture. Laurent Abat copilote de la N°39 venait tout juste de s’extraire de
la voiture. Je me suis précipité sur André Francisci qui était inanimé au volant de sa voiture. Avec mon coéquipier et une autre personne, nous l’avons désanglé et allongé sur la chaussée. A
deux, nous avons ensuite prodigué des massages cardiaques et un bouche à bouche pour tenter de le ranimer, jusqu’à ce que deux médecins de la course et un autre, déposé sur place par
l’hélicoptère de la Sécurité civile, ne prennent le relais. C’est une véritable tragédie. Je profite de l’occasion pour présenter mes condoléances émues et attristées à la famille d’André
Francisci et à toutes les personnes que ce deuil afflige ».
Joint dans l’après-midi, Jean-Marc Acquaviva, président de la Scudéria Balanina était toujours sous le choc.
« Je n’arrive toujours pas à comprendre un tel drame. Je connais les risques d’un rallye mais je ne pouvais imaginer qu’un jour nous puissions avoir un accident mortel. Aujourd’hui bien
entendu mes pensées vont vers la famille et les proches d’André Francisci. Sur les circonstances de l’accident, j’ai comme beaucoup de monde, du mal à comprendre ».
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roberto (lundi, 12 décembre 2011 12:22)
r.i.p amico mio
bonjour (mercredi, 14 décembre 2011 16:45)
je souhaite mes condeleance