Sortis du cycle aller avec quinze unités, dont sept glanées en Décembre, les Acéistes ont désormais du pain sur la planche. Si la reprise aura lieu dès le 2 Janvier, elle devra tout de même être gage d’espoirs, plus que le mois précédent. Garder la dynamique en cours sera primordial, avec un match de Coupe en hors-d’œuvre, et le recrutement d’un attaquant paraît tout aussi capital que de gagner en constance.
Quinze points à la trêve. L’objectif affiché il y a un mois par Thierry Debès est en effet atteint. Mais l’ACA sait qu’il revient de loin. De très loin même. Un début de championnat en demi-teinte, une victoire contre Valenciennes en Septembre, puis une descente aux enfers jusqu’à la 20e place, où les Ajacciens sont d’ailleurs toujours prisonniers. Le regain de confiance du mois passé ne doit pas pour autant éluder trois mois de dur labeur, ponctué par douze matchs sans victoire, une série dont on craignait ne jamais voir la fin.
Heureusement, la force de l’ACA a été de ne jamais se désolidariser, même quand le vent soufflait fort. Un groupe où règne une bonne ambiance, comme base saine, c’est la première des victoires de
l’ACA cette saison. Mais cela ne suffit bien sûr pas en L1. La cohésion doit également se retrouver sur le terrain, et c’est bien là que les rouge et blancs pêchaient, jusqu’à cette défaite
sévère face au champion Lillois. Depuis, la progression du jeu pratiqué va croissante. Un meilleur fond de jeu, des connexions qui se font, des passes qui arrivent et même de l’audace, qui
s’avère payante, qui plus est ! La réussite également au rendez-vous, il n’en fallait pas moins pour relancer totalement un ACA faible, certes, mais dont le mental fera office de talent, dans les
moments les plus compliqués. On l’a vérifié récemment, même si cet ACA-là n’est pas assez compétitif, il possède plus que jamais les cartes en mains pour décider de l’avenir qui sera le
sien, parmi une ribambelle de concurrents directs, aussi imprévisibles les uns que les autres.
Des lignes à renforcer
On le sait, l’ACA, une fois n’est pas coutume, fait avec ses –petits- moyens. Le recrutement estival n’a pas eu l’importance escomptée, et son rendement sur le terrain laisse encore à désirer.
Des prétendus cadres comme Sammaritano n’ont pas encore gagné leur place de titulaire, le milieu offensif faisant même banquette depuis quelques semaines. D’un autre coté, on peut se féliciter
des progrès perceptibles réalisés par certains, comme Damien Tiberi. Débarqué de Sedan en Août, le milieu gauche formé à St Raphaël, et qui retrouvera sa ville natale de Fréjus pour les 32es de
Finale de Coupe de France le 7 Janvier, a en effet connu un démarrage compliqué. La confiance placée en lui par Olivier Pantaloni lui a néanmoins permis d’avoir du temps de jeu, pour ainsi
s’exprimer et gagner sa place sur le flan gauche de l’attaque. Coté renaissance, Fousseni Diawara, remplaçant la saison dernière, s’impose désormais comme un pilier de la défense, brillant par
son audace et son aisance technique. Pour finir sur une mauvaise note, on peut se montrer un peu déçu par le cas Pierazzi. Capitaine aux valeurs indéniables, et travailleur de l’ombre hors-paire
l’an passé, le milieu récupérateur pêche par ses déchets techniques et son manque de tranchant dans son jeu. Gageons qu’il pourrait bien vite refaire surface tant l’Ajaccien n’est pas du genre à
lâcher prise, loin de là !
Dénicher les bonnes affaires
Maintenant, l’ACA doit se renforcer. Mais comment ? Et bien, gratuitement. N’ayant pas d’argent à jeter pour s’atteler sereinement à dénicher les bonnes affaires, l’ACA devra encore se contenter
des restes. L’arrivée d’un attaquant est imminente, et des noms commencent à circuler. Alexandre Cuvillier, en manque de temps de jeu à Nancy, pourrait faire l’affaire. Mais d’autres
compartiments sont à durcir. Les noms des jeunes Geida Fofana (Milieu défensif de Lyon) ou de Evan Chevalier (Bordeaux) ont été évoqués par les sites spécialisés, sans pour autant que cela soit
gage de certitude. Quoi qu’il en soit, l’effectif trop restreint, handicapé un peu plus par les blessures à répétition d’Ilan et surtout Delort, dont certains tendraient à mettre en question
l’hygiène de vie, cet effectif doit être renforcé impérativement. Outre le fait de créer du nombre, cela créera une concurrence saine. Espérons tout de même que le ou les élus seront aptes à
répondre aux attentes qu’impose le défi que doit relever l’ACA.
O. C.
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