Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi matin sur le pont de Migliacciaro pour le droit à la santé en plaine orientale. C'est derrrière la banderole du collectif qu'elles se sont rassemblées "per u dritu à a salute in piaghja urientale".
Pour se faire entendre, le comité composé d'élus, de médecins et de représentants de la population, avait organisé, comme prévu, un barrage filtrant en tout début de matinée pour faire
passer son message.
Un message qui personne ne l'ignore plus tourne autour de la pérennisation du SMUR (Service mobile d'urgence et de réanimation) et de la création d'une antenne médicale d'urgence.
Mais ainsi que ne manquait pas de le souligner Esteban Saldana, porte-parole du collectif, il convient aussi de "lever les blocages du scanner et du centre de rééduction fonctionnelle".
"Il faut que l'Etat prenne désormais ses responsablités pour faire avancer le dossier" insistait le porte-parole du collectif.
Et de rappeler que dans 4 ou 5 ans si l'on ne fait rien il n'y aurait pas plus de deux médecins pour les 25 000 habitants de la région.
"Si l'on veut faire venir de nouveaux praticiens, au-delà des avantages éventuels dont ils pourraient bénéficier, il faut leur donner l'assurance qu'ils pourront disposer de tous les moyens pour faire face à l'urgence".
En écho à ses revendications, les membres du collectif ont reçu une invitation de Louis le France, préfet de la Haute-Corse, à venir en discuter, en soirée, à Bastia avec les réprésentants de
l'agence régionale de la Santé.
De ce côté on préconiserait une offre de proximité avec la pérennisation d'un SMUR qui s'appuyerait sur les deux Samu de Corse et la constitution d'un pôle libéral de santé, un peu comme l'avait
suggéré lors de son passage Xavier Bertrand avec ses maisons de santé.
Au terme de la réunion de mercredi soir, le principe d'une rencontre le 17 janvier prochain au siège régional de l'ARS aurait été retenu.
En attendant les membres du collectif organiseront vendredi à 18h30 à Ghisonaccia une réunion publique destinée à informer la population des derniers développements mais aussi afin de décider la
suite à donner à ce dossier que toute la plaine orientale veut voir aboutir !
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