Simon Renucci, délégué régional du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et Pierre Ghionga, président de l’office de l’Environnement de la Corse ont signé vendredi une convention d’objectifs et de moyens entre le CNFPT et OEC. D’une durée de 4 ans (2012-2015), cette convention recouvre de nombreux dispositifs comme la mise en place d’actions concourant à la stratégie de développement durale pour la Corse, et en particulier l’agenda 21 (Corsica Vint’Unu).
S’engager dans la voie du développement durable et relever les défis d'un développement économique équilibré réconcilié avec l'environnement et le progrès social : telles sont les orientations
que se sont fixées la CTC et les instances nationales du CNFPT.
Dans cette optique, l'Office de l'Environnement de la Corse et la délégation régionale du CNFPT ont souhaité décliner cette stratégie autour d'objectifs fondamentaux afin de développer
conjointement une offre de services en matière de développement durable à l'intention des collectivités et établissements publics territoriaux.
Dans le prolongement de cette signature, un atelier de travail intitulé Les collectivités et la croissance verte, a permis d’appréhender la notion de croissance verte comme favorisant l’émergence
d’un essor économique et social partagé.
Développement durable
C’est un développement qui répond aux besoins présents et sert à préparer ceux des générations futures. Il est conçu comme une rupture avec d’autres modes de développement qui jusque là
conduisaient à des dégâts sociaux et écologiques considérables tant au niveau mondial que local.
En charge de la formation des 11 000 agents territoriaux de Corse, le CNFPT propose différents stages de sensibilisation au développement durable, ainsi que des journées d’actualité pour la mise
en œuvre du Grenelle de l’environnement. Par ailleurs il a adopté le principe de la mise en place d’un module consacré au développement durable dans les formations obligatoires des agents.
Simon Renucci citera d’autres mesures concrètes qui participeront à faire du CNFPT un modèle d’établissement éco-responsable, comme la réduction des déplacements des stagiaires, en
favorisant le covoiturage et le recours aux transports en commun, utilisation préférentielle de la visioconférence pour éviter les frais de déplacement et les émissions de carbone, recyclage
systématique des déchets, réduction de l’empreinte écologique des bâtiments et de son activité…
Les agents de l’OEC pourront s’inscrire à l’ensemble des formation « inter » proposée dans l’offre de formation de la délégation.
Corsica vint'unu
Il fait référence à l’agenda 21 mondiaux adopté en 1992 par 173 nations lors du sommet de Rio organisé par l’ONU. C’est un projet global et concret, dont l’objectif est de mettre en œuvre
progressivement et de manière pérenne le développement durable à l’échelle d’un territoire. Il est porté par la collectivité et mené en concertation avec tous ses acteurs : élus, personnels,
habitants, associations, entreprises, structures de l’état, réseaux de l’éducation et de la recherche.
Ange Salicetti le présentera comme un programme d’action visant à améliorer la qualité de vie des habitants, économiser les ressources naturelles et renforcer l’attractivité du territoire. Son
élaboration se fera en convergence et en complémentarité avec le PADDUC.
Langue corse
La formation en langue corse des agents de l’OEC sera intégrée au programme, le but étant que tous les agents territoriaux ou parapublics insulaires, quelque soit leur métier, leur collectivité
de rattachement ou leur implantation géographique, puissent bénéficier d’une offre de formation minimale en langue corse afin de concourir à leur promotion sociale et leurs parcours
professionnels. Pierre Ghionga souligne l’importance de la langue corse dont la motion 38 a été votée par l’assemblée en juillet à 38 voix contre 11 et 4 abstentions établissant la co-officialité
corse-française.
M. S.
Écrire commentaire