Dans la nuit de mercredi à jeudi, des actes de vandalisme ont été commis dans le bâtiment du groupe scolaire José-Balestrini sur la commune de Calenzana. Ce sont les enseignants qui, jeudi matin à l’ouverture des classes ont découvert que les murs des classe de petite section, de la salle de repos des enseignants et de la tisanerie avaient été souillés avec de la peinture.
Prévenus, les gendarmes de la brigade territoriale et le maire de la commune et conseiller général de Calenzana, Pierre Guidoni, se sont aussitôt rendus sur place.
Egalement prévenus, les parents qui en avaient la possibilité, sont venus récupérer leurs enfants. Les autres ont dispatchés dans différentes classes.
Aucune trace d’effraction n’a été constatée par les gendarmes, ce qui laisse à penser que le ou les auteurs de cet acte inqualifiable se seraient introduits par une fenêtre ou une porte
restée ouverte. Une fois à l’intérieur, ils ont projeté de la peinture sur les murs et sont repartis sans dérober quoi que ce soit.
Profondément choqué, le maire de Calenzana, M. Pierre Guidoni avait du mal à trouver ses mots et à contenir sa colère :
« Bien évidemment, je condamne fermement cet acte abject et révoltant. Ce qui m’a fait le plus mal en arrivant, c’est de voir les yeux remplis de larmes de ces enfants choqués de
ce que l’on avait fait de leur petit paradis. Oui je suis bouleversé et choqué. Les enfants, tout comme les personnes âgées c’est un monde que l’on ne doit pas toucher. Je compte sur les
gendarmes de la brigade pour que le ou les auteurs de cet acte soient rapidement identifiés et poursuivis en justice ».
A la demande de la municipalité, un huissier de justice a dressé un constat.
Plainte sera déposée ce vendredi matin à la brigade territoriale de Calenzana.
Une entreprise a été dépêchée pour remettre l’école en état.
Celle-ci restera fermée jusqu’au lundi 6 février 2012.
J.-P. L.
Écrire commentaire
PJ (jeudi, 02 février 2012 23:27)
j epsere seulement que ces abrutis seront identifiés et que leurs noms seront connus de tous et qu on leur fdera
FIAT LUX (vendredi, 03 février 2012 07:47)
punition très sévère et pas de pardon pour ces cloches (qui son surement des fils à papa.
Cocolitoferidea (vendredi, 03 février 2012 08:16)
Tout cela n'est guère glorieux. S'il est vrai qu'il est toujours nécessaire de s'attaquer aux causes profondes du mal être à l'origine de la violence, je pense que l'on en arrive à se demander si la violence n'est pas parfois orpheline de toute origine, et si elle n'est pas tout simplement ancrée de manière atavique dans le coeur de l'humain. Que cela ne soit cependant pas une excuse, car quel que soit le cas et les différentes formes, la violence doit être combattue.