Fin de série victorieuse pour les Oursons. Dans un match peu excitant face à des Aiglons venus pour prendre un point, l’ACA pensait avoir fait le plus dur, à l’heure de jeu, en ouvrant le
score sur un pénalty d’Eduardo. Mais les Acéistes se ont été rejoints dans les dix dernières minutes sur erreur commune de deux défenseurs. Une contre-performance certes, mais un sixième match
sans défaite, qui éloigne un peu plus l’ACA des relégables.
Sabatu u 4 di Farraghju di u 2012-02-05 Stadiu François Coty
Circa 7000 spettatori
Tempu : Assai Assai friscu ; Tarrenu : Gattivu
Scopi : Eduardo (SP, 57a) pà l’ACA ; Gonçalves (85a) pà l’OGCN
Avvertimenti : Gonçalves 75a pà l’OGCN
ACA : Ochoa – Diawara, Medjani, Maire, Bouhours – André, Mostefa, Pierazzi, Sammaritano (pò Kinkela 76a), Tiberi – Eduardo (pò Socrier 84a)
Allinatori : Olivier Pantaloni
OGCN : E. Grandin (Meriem 64a) A. Mounier A. Guié Guié K. Gomis R. Civelli F. Clerc F. Monzon D. Ospina K. Anin J. Sablé F. Abriel (Gonçalves 71a)
Allinatori : Marsiglia
Pas évident, contrairement aux apparences, ce match face à Nice, sur un gazon transi et quelque peu dénaturé par le froid et la neige, tombée en abondance sur les hauteurs d’Aiacciu. Cela n’en restait pas moins un derby du sud qu’on attendait âpre et peu spectaculaire, et qui a donc tenu toutes ses promesses.
Réussissant à sortir vainqueurs de la plupart de leurs duels au milieu, les ajacciens vont peiner à développer leur jeu dans les vingt derniers mètres, durant tout le long de la partie. Les niçois, eux, se montrent, très patients, voir même très timorés, se contentant de se dégager à l’emporte-pièce, et ne conservant pratiquement pas le ballon dans les pieds. Seuls les coup-francs, tirés par Tiberi, constitueront des réels dangers pour des niçois évoluant en contre, et on ne peu plus prudents dans leur manière de négocier les actions. Seul regret, cette main, certes involontaire, de Anin, déviant de façon voyante un dégagement d’un défenseur de la main…rien selon M. Malige.
Très agressifs, mais toujours corrects, les ajaccien ont le ballon, mais ne savent plus quoi en faire arrivés dans la surface adverse. Une domination stérile, mais encourageante, 0-0 à la pause et des ajustements à faire.
Le public de Timizzolu se réchauffe en encourageant vaillamment son équipe, dans une ambiance similaire à celle des vingt dernières minutes du match d’Auxerre.
De retour des vestiaires, l’assise défensive niçoise va se confirmer, l’expérience de Civelli faisant foi face à la fougue de Sammaritano, en numéro 10, et qui aurait peut-être eu plus de succès
en tentant sa chance de loin. Face au manque de rythme patent dans un camp comme dans l’autre, c’est Tiberi qui prend les devants. Très remuant, multipliant les appels de balle, l’ancien Sedanais
va réveiller Ospina. Débordement coté gauche, centre au premier poteau, et cette reprise sans contrôle d’Eduardo qui frôle d’un cheveu la barre du portier niçois. On joue la 55e minute, et
première occasion franche depuis le début du match. Et celle de la 56e sera la bonne puisque sur un ballon remis dans la surface par Eduardo, Sammaritano trébuche, repart mais est accroché de
manière grossière par Gomis. M. Malige n’hésite pas, et siffle pénalty ! Et c’est le brésilien qui se charge, d’une superbe Panenka, de transformer la sentence du droit ! 1-0, François-Coty
peut se réchauffer un peu.
On pense alors que ce but va ouvrir le jeu, mais il n’en fut rien. Les déchets techniques se multiplient, le terrain se dégrade, et les Niçois reprennent du poil de la bête… Meriem est même
repris de justesse par Mostefa, sur un ballon astucieusement décalé par Abriel. Plus d’occasion pour l’ACA, qui attend son adversaire…et recule, forcément... Erreur fatale, qui permettra à
Gonçalves, 19 ans, entré en jeu dix minutes plus tôt, de s’en aller battre Ochoa du droit, pour l’égalisation inespérée. Une mésentente stupide entre Mostefa et Maire est à l’origine de ce but
tout aussi évitable que sa cause.
Fort rageant, car l’ACA n’a pas voulu tuer le match. La voix du public pour les dernières minutes n’y changera rien, l’ACA laisse s’échapper deux points importants, mais continue son incroyable
série de –désormais- six matchs sans défaite. Un parcours de champions, mais le plus dur reste à faire. Avant une double réception de Dijon et Brest, il y aura un match challenge à Montpellier,
où prendre ne serait-ce qu’un point relèverait du miracle, tant le dauphin de Paris est en forme, et surtout bien à sa place. Mais rien n’est impossible, surtout avec cette équipe.
O. C.
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