A la mi-Janvier, le parlementaire de Haute-Corse a été directement saisi par le collectif de 13 radiologues libéraux du département, afin d’intervenir auprès de la direction de l’ARS de Corse et du ministère de la Santé, dans le but de favoriser l’implantation d’un second IRM polyvalent à Bastia.
Partant du constat que, depuis des années, la seule machine opérationnelle au Centre Hospitalier de Falcunaghja « ne suffit plus à traiter convenablement les patients du Nord de l’île
avec des délais de rendez-vous actuellement les plus longs d’Europe » le député-médecin a d’emblée partagé le constat alarmant de ses confrères : saturation de l’IRM actuel et pertes de
chances notamment pour les patients atteints de pathologies cancéreuses, augmentation continue de la population et des pathologies, entrainant l’utilisation de plus en plus fréquente et inadaptée
du scanner pour pallier l’absence d’imagerie médicale suffisante, et enfin les disparités entre patients modestes contraints d’attendre un examen à Bastia, et les plus fortunés qui peuvent partir
se faire soigner rapidement sur le Continent.
Invité par les radiologues à participer à leurs côtés à la réunion qui s’est tenue à la mi-Janvier au siège bastiais de l’ARS, le député s’est fait leur porte-parole auprès du
directeur régional Dominique Blais. Après s’être félicité en préambule de voir la région de Porto-Vecchio bientôt dotée d’un IRM, Sauveur Gandolfi-Scheit a milité « pour l’implantation à
Bastia d’un second IRM polyvalent, complémentaire de celui de Falcunaghja et surtout entièrement financé par les radiologues et de ce fait ne coutant pas un centime d’argent public »
tout en réclamant une « accélération des délais administratifs nécessaires à cette implantation et donc la fixation par l’ARS d’une date-butoir ». Le directeur Blais ayant accédé à cette
demande et évoqué la fin du mois de Juin 2012, le député s’est aussitôt tourné vers le ministre de Santé.
Après un entretien préalable avec Xavier Bertrand le 24 janvier dernier à l’Assemblée nationale, le député a dès le lendemain saisi ce dernier par un courrier de 4 pages reprenant l’ensemble de
la problématique posée par la question de ce 4ème IRM en Corse : « Dans le but de préparer en amont votre prochaine visite ministérielle en Corse, je vous propose la tenue rapide d’une
réunion à Paris en compagnie des membres du collectif de radiologues, afin que par la concertation nous puissions commencer à pallier à l’urgence sanitaire causée par la carence en matériel
d’imagerie médicale, à Bastia et en Haute-Corse".
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