Le Corse va reprendre rapidement la mer. Les forces de l'ordre sont intervenues mardi dans la soirée après une décision de justice ordonnant que soit mis fin au blocage à Marseille du navire de la SNCM dont la CGT empêchait le départ pour Toulon d'où il devrait assurer une liaison avec Ajaccio et Bastia.
Les choses n'ont pas traîné mardi à Marseille.
Dans le courant de la journée la justice avait ordonné qu'il soit mis fin au blocage à Marseille du Corse, le navire de la SNCM dont la CGT empêche le départ pour Toulon d'où il devrait assurer une liaison avec l'île de Beauté.
Dans son ordonnance, le TGI de Marseille intimait aux marins grévistes de lever le blocage à compter du "14 février à 20 heures" menaçant les grévistes d'une astreinte de "200 euros par heure de retard à l'égard de toute personne physique (...) et de 400 euros par heure de retard à l'égard du syndicat CGT des marins de Marseille", ainsi qu'un possible recours à la force publique en cas de maintien du mouvement.
Entre le jugement du TGI et l'intervention des forces de l'ordre tout est donc allé très vite.
Peu après 20 heures, les forces de l'ordre - 400 fonctionnaires auraient été requis pour la circonstance - sont, en effet, intervenues sur le port de Marseille pour libérer le navire de la
SNCM bloqué à quai depuis trois semaines.
Cette action ne va certes pas contribuer à améliorer l'atmosphère au sein de la compagnie.
En attendant le Corse devait appareiller dans la nui vers Toulon pour mettre, enfin, le Cap sur la Corse.
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