A l’ordre du jour de la session de l’Assemblée de Corse est inscrit l’examen d’une motion déposée par la Commission des compétences législatives et règlementaires intitulée « Procédures judicaires dérogatoires au droit commun ». Son objet est de les dénoncer. Bien qu’ils souscrivent en partie à ce texte, les élus du groupe de « La Gauche République » ne s’associeront pas au vote de cette motion. François Tatti explique pourquoi.
"En effet, Il serait inconcevable que l’Assemblée de Corse puisse, au nom du respect des Droits de l’Homme débattre des excès de l’institution Judicaire et de la police et renvoyer sine die
notre motion condamnant les assassinats commis en Corse et notamment la revendication et la justification de l’un d’eux par le FLNC" note François tatti.
"Comment l’Assemblée de Corse pourrait-elle demander une justice plus sereine, plus respectueuse de la présomption d’innocence et des droits de la défense, et ne pas condamner les auteurs
d’assassinats surtout quand ils prétendent se substituer à la Justice ?
"En dépit de quelques excès réels et condamnables on ne peut comparer le sort des justiciables de notre pays à celui des victimes d’exécutions sommaires ; dans ce cas il n’est question ni d’avocat ni de garde à vue et encore moins de procès !"
Les élus de la « Gauche Républicaine » ne sauraient remettre en cause les travaux de « la Commission Violence » et de « la Commission des compétences législatives et règlementaires ». Maisi ls demandent à l’Assemblée de Corse et à la majorité de celle-ci dont ils sont une des composantes, plus de cohérence et de lisibilité dans l’organisation de ses travaux."
"A défaut, notre institution donnera le sentiment de faire diversion et d’être plus préoccupée par lesort des criminels que par celui de leurs victimes" conclut François Tatti, président du groupe de la Gauche Républicaine à l'assemblée de Corse.
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