C'était dans les années 60. Michel Guillaumin, et quelque autre dirigeant actuel de de Bastia XV, avaient déjà trouvé leurs marques parmi les premiers pratiquants du Rugby club Bastiais, porté sur les fonts baptismaux à l'initiative de Victor Serafini, quand Rémy Furfaro, un grand garçon rapide et costaud, vint les rejoindre.
L'homme, qui devint bien plus tard le pilier le plus lourd de France XIII amateur, ne s'est plus jamais détourné du ballon ovale bastiais.
Il a tout vécu avec lui.
Le stade de l'Arinella et ses cailloux.
Le stade Planet un peu plus confortable mais guère plus. Le terrain de Conforama.
La montée progressive du RCB.
La scission avec la création du SECB.
Le retour au club unique sous les couleurs du BUC.
Le passage à XIII et le stade du Casone.
Et tout le reste.
Aujourd'hui il a tant d'anecdotes et d'histoires à raconter qu'un livre n'y suffirait pas.
"Le rugby, où un jour Michel Guillaumin m'a traîné, je l'ai dans la peau. Du jour où je l'ai découvert, je l'ai apprécié. Il a été et restera, comme mon métier de routier, un grand
plaisir".
Et Rémy sur un terrain, comme sur la route, n'a jamais appliqué qu'une seule devise : "Jamais de marche arrière!".
Il est vrai que l'homme est impressionnant.
Avec sa carrure de déménageur, il est à même d'en faire hésiter plus d'un. En tout cas il s'agit de quelqu'un que l'on n'oublie pas.
"Je suis connu sur tous les terrains et toutes les routes de France et de Navarre" rappelle, amusé, Rémy Furfaro qui aujourd'hui cultive l'art d'être grand-père.
"J'ai trois petits-enfants , Jean-Rémy 7 ans et Enzo 4 ans qui sont déjà rugbymen et Lily-Rose."
Mais l'homme n'a pas déserté pour autant le Casone.
Bien au contraire.
Le vendredi soir mais plus encore le dimanche quand Bastia XV se produit au Casone il officie en cuisine où il s'évertue, en compagnie de Michel Guillaumin et Dédé Cervelli, à concocter des
petits plats pour tous ceux qui pourraient être ses enfants !
Puis une fois le service terminé, il s'en va parmi le public prendre place au milieu des anciens du rugby bastiais où il narre, à l'envi, les mille et une péripéties qui ont jalonné la vie du
ballon ovale à Bastia et desquelles ne sont sans doute pas absents nombre de ses amis.
"Comment oublier tous ces bons moments passés avec Simon, Pascal, Marius, Antoine Tieri, Antoine Olivieri, Fidèle, Medori qui ne sont plus parmi nous aujourd'hui ?"
L'amitié, on peut vous l'assurer, n'est pas un vain mot dans la bouche de Rémy Furfaro.
"Et quand le rugby est à la base de cette amitié, les liens qui se tissent entre joueurs, même de différentes générations, ne se retrouvent nulle part ailleurs".
Il a bien raison l'ami Rémy.
Charles MONTI
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cecil andre (mardi, 28 février 2012 00:54)
ça vrais devise est s il faut mourir mourison et puis plus tard il y a eu la fameuse valise donc beaucoup on voulus savoir çe quelle contenais hélas pour eux