C'est Cathy Bartoli présidente de l'association du Vazziu qui l'affirme :" Le Vazziu est un quartier où vivent plus d'un millier de personnes." Elle s'y est installée il y a une vingtaine d'années. Et au fil des ans, au-delà des activités de l'association portées sur les fonts baptismaux il y a près de dix ans, il lui fallu aussi s'impliquer dans la défense du quartier !
" Bien sûr, et heureusement, certaines choses ont évolué depuis que nous habitons ici. Le problème réccurent est celui des inondations. A chaque pluie, nous sommes prisonniers dans
notre quartier et, c'est évident, cela n'émeut personne" dit aujourd'hui, amère, Katty Bartoli.
Les choses ne peuvent, selon elle et les habitants du quartier, rester en l'état.
" Après avoir bataillé pendant des mois, nous avons officialisé le collectif du Vazziu qui s'était battu il y a quelques années déjà, pour éviter l'implantation du quai de transfert des
ordures ménagères."
Le collectif " remonte donc au créneau " pour dénoncer une fois encore les problèmes posés par les inondations mais aussi par ceux que posent la propreté du quartier et le réseau
routier.
" Les engagements pris certaines collectivités lors d'une réunion qui s'est tenu le 20 Février et qui réunissait de nombreux élus n'ont pas été tenus" affirme Katty
Bartoli.
Et de désigner le conseil général de la Corse-du-Sud qui selon elle a " refusé de signer la convention qui devait décider du début des travaux alors que depuis des mois tout était fin prêt
pour ce faire ".
" L'absence des élus du conseil général lors de cette réunion, remplacés pars des techniciens, nous a fait comprendre que nous n'avions que peu d'imporance à leurs yeux " tempête Katty
Bartoli.
" Normal donc que le Vazziu gronde " dit encore la présidente de l'association et la vice-présidente du collectif qui prévient : " La population va prendre son destin en mains et
faire ce qu'il y a lieu de faire"
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SPANO Rinaldo (jeudi, 08 mars 2012 21:34)
Il est tout simplement honteux, de laisser un si bel endroit se dégrader au point de ressembler à un pays en guerre... et laisser ses habitants dans cette situation indigne.