Dans le cadre des actions menées pour la Journée de la Femme, Patrick Strzoda, préfet de Corse-du-Sud, a rencontré mardi des femmes œuvrant dans le milieu de la cohésion sociale. Ayant un même but, prévenir et aider les personnes dans la précarité, elles arrivent d’associations diverses (Croix Rouge, FALEP, Fraternité du Partage, CORSAVEM, Culture et Solidarité, UMAPP, Atlas Insertion, Association des Paralysées de France, Centre d’Information sur les droits des Femmes et des Familles), et tentent de rester en lien sur le terrain pour faciliter le parcours des personnes en difficultés.
C’est leur travail et leur engagement en tant que bénévoles, au service des plus démunis, que le préfet de Corse a voulu saluer en les recevant, pour leur permettre de s’exprimer sur leurs
attentes et les difficultés qu’elles rencontrent pour mener à biens leurs actions.
Cette journée de la femme a été instaurée à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint -Pétersbourg. Après 1945, elle devient une tradition dans le monde entier, et dans les années 70,
le MLF s’empare de cette date, dépolitise le sens de la journée et la met au service du combat des femmes, de la libération des mœurs et de l’acquisition des droits sexuels.
En France c’est en 1982 qu’Yvette Roudy Ministre des droits de la femme, a décidé de célébrer officiellement cette journée le 8 mars de chaque année. Elle amorçait ainsi la tradition politique
d’une journée de réflexion sur la place des femmes dans la société française.
Aujourd’hui, plus que les hommes, les femmes sont plus touchées par le chômage et la précarité, et elles peinent pour concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. C’est dans ces
domaines, que ces femmes remarquables, " militantes de l’urgence sociale ", ont été reçues pour un déjeuner en préfecture, œuvrent tout au long de l’année.
"L’Etat et la collectivité consacrent à ces problèmes un budget, mais les associations apportent des réponses dans l’urgence, et d’autres plus durables " soulignera le Préfet de
Corse. " L’objectif de cette rencontre était de voir comment les institutions que nous sommes, Eétat, collectivités, communes, intercommunalités, conseils généraux) peuvent mieux s’organiser
pour appuyer le travail des associations. D’autant plus qu’en fin de semaine nous installons avec la CTC l’Observatoire régional de la précarité en Corse qui va mettre autour de la table toutes
les institutions et les associations pour faire évoluer ses travaux. L’intérêt résidera dans une meilleure formalisation des réponses que l’on peut apporter à ces situations " a ajouté
Patricl Strzoda.
Etaient présentes : Diane Bedu (CRF), Madeleine Fontaine, Françoise Orsoni et Viviane Biancarelli (FALEP), Danièle Caituccoli et Gaelle Bellina (Fraternité du Partage), Bénédicte Simon
(CORSAVEM), Jacqueline Mufraggi (Culture et Solidarité), Marie Leonis et Françoise Leca (Association des Paralysées de France), Nathali Fedi (UMAPP), Béatrice Pueyo et Joëlle Sauch (Centre
d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles).
Marilyne SANTI
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