Les armes ont encore parlé en Corse. Le drame s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi : Jean-Baptiste Baghioni, 27 ans, venait de sortir du café L'Oriente - un bar du centre-ville de Corte, en Haute-Corse, très fréquenté par les étudiants - lorsqu'il a été touché par plusieurs balles.Transporté à l'hôpital de Corte par les services de secours, il y est mort peu après.
"Aucun mobile n'est pour l'instant privilégié", a affirmé M. Alzeari lors d'une conférence de presse, en ajoutant qu'une autopsie du corps serait pratiquée lundi.
Le tireur aurait, selon des témoins, opéré à visage découvert, d'autres évoquant un visage dissimulé, a ajouté le magistrat. Et beaucoup de personne ont vu un individu s'enfuir à pied.
Mais à ce niveau aussi le procureur ne tire de conclusions hâtives. " Il peut s'agir de personnes qui effrayées par les coups de feu ont voulu fuir ."
La section de recherches de la gendarmerie de Corse a été chargée de l'enquête de flagrance, ouverte pour "assassinat".
Une enquête de voisinage devrait notamment permettre de savoir si une dispute a pu éclater dans le bar peu avant les faits.
Les deux personnes accompagnant le jeune restaurateur, inconnu des services de police, n'avaient en revanche pas encore été entendues vendredi en milieu d'après-midi, a précisé le
procureur.
Cet homme est le troisième tué par balles en Corse depuis le début de l'année.
Un étudiant de 21 ans, Antoine Casanova, avait été tué d'une balle dans la tête à la fin d'une soirée étudiante en février 2010 près de l'université de Corte.
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U Palatinu (samedi, 17 mars 2012 09:42)
Cela n'en finira donc jamais ?!
La terre a-t-elle à ce point soif de sang pour que l'homme s'obstine à le faire couler ?
Où est ce simplement dans la nature humaine qu'existe cette volonté de domination des êtres par la mort ?
Les drames succèdent aux drames, les condoléances aux condoléances, mais rien ne change.
Où en est la nuit à l'heure indécise de sa lutte contre le matin ?
Carlos Laguinda (lundi, 19 mars 2012 08:47)
Citer Shakespeare ne changera rien o Palatì. Mais c'est vrai que la situation est plus que tragique et insoutenable.
Je crains d'être inconvenant en présentant mes condoléances.