Eric de Montgolfier a ordonné, lundi, l'ouverture d'une nouvelle enquête dans l'affaire du tragique crash de la caravelle Ajaccio-Nice qui le 11 Septembre 1968 avaient 95 morts au large du Cap d'Antibes.
Le procureur de la République de Nice souhaite, en effet, que la lumière soit faite sur d'éventuelles dissimulations de preuves.
L'enquête concerne deux témoignages accréditant la thèse d'un missile qui aurait touché l'avion le 11 septembre 1968.
L'un des deux témoins de l'époque est un technicien de l'ORTF qui filmait des manœuvres militaires sur un écran. Les bandes sons, tournées au moment où l'avion a disparu des radars, auraient été
réquisitionnées par les renseignements généraux. Des éléments qui n'ont jamais été versés au dossier. Et qui intriguent aujourd'hui Eric de Montgolfier au point qu'il décidé de rouvrir
le dossier pour "soustraction de preuves".
Selon Me Paul Sollacaro cette décision se fonde sur le témoignage d'Alain Frasquet, ancien preneur de son à l'ORTF.
Ce dernier évoque l'existence de bandes vidéo captées par une équipe de télévision au Mont-Agel, le jour du drame, lors de manœuvres militaires. Ces bandes, donnant à entendre "Et merde, on l'a perdu !", auraient été saisies par les Renseignements généraux aux studios de la Brague, à Antibes.
Pour Louis Paoli, président de l'association des familles des victimes " il s'agit de quelque chose de fort qui va peut-etre déboucher à terme sur d'autres témoignages. Quarante trois après, enfin, la justice se réveille" affirmait-il avec une fois encore l'espoir de voir, enfin, se dissiper le mystère qui entoure le tragique crash.
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