Toute la gauche de Haute-Corse derrière François Hollande à Bastia

Tous unis pour la cause et ralliés au panache rose de François Hollande, ils ont fait la démonstration d'une belle union a laquelle avaient également adhéré Joseph Castelli, François Tatti, Alex Allessandrini, Jean Motroni, Ange-Pierre Vivoni et de nombreux élus venus se fondre dans son sillage entre le Vieux-Port et la place Saint-Nicolas en passant par le Marché.
Comme il aime à le faire François Hollande, cerné par une nuée de caméras, de micros et d'appareils photos, est allé alors à la rencontre des bastiais qui au terme de nombreuses et chaleureuses poignées de mains lançaient : "On va voter pour vous ", "Tenez bon, on va gagner".

"L'Islam une religion de paix"
Chemin faisant, en appréciant des migliacciole, ou un peu plus tard, une tranche de prisuttu, il rencontre un retraité qui lui lance : "Avec 700€ on meurt de faim". Puis plus loin un jeune d'origine maghrebine qui engage le débat sur les événements de Toulouse. "Tous les musulmans ne sont pas comme ça, il faut éviter l'amalgame. L'Islam est une religion de paix".

François Hollande acquiesce.
Mais quand il aborde la question de la sécurité s'il estime qu'il faut "assurer la tranquillité de chacun" il n'oublie pas "qu'en même temps il y a toutes les urgences qui sont là et qui nous sont rappelées : les petites retraites, le pouvoir d'achat, la précarité, le chômage, les inégalités, la volonté de développer un territoire. Tout cela fait partie de ce qu'est la campagne présidentielle". Tout cela "ne doit pas être absorbé simplement par un sujet parce qu'il s'est imposé par le drame qui s'est produit", a-t-il poursuivi, précisant que ce dernier "renvoie aussi à d'autres engagements et réflexions par rapport à ce que doit être l'intégration républicaine, la laïcité, les principes mêmes de la vie en commun".
Soutien au collectif du 5 Mai
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a poursuivi son tour de place Saint-Nicolas au même rythme. Saluant, échangeant, posant jusqu'au Café Napoléon où après avoir salué le maître des lieux il a, accordé quelques minutes de son attention aux membres du collectif du 5 Mai, qui lutte pour que l'on ne rejoue plus jamais au football en France le jour de la date anniversaire de la catastrophe de Furiani.
François Hollande a dit "apporter tout son soutien" à cette démarche soutenue par plusieurs dizaines de milliers de personnes en Corse et ailleurs.
Et après un ultime message à l'ensemble des "cadres" de la gauche de Haute-Corse appelés à relayer ce qu'il était venu dire et à avoir confiance car "le changement c'est maintenant", François Hollande a pris la route de Calvi pour s'envoler pour de nouvelles pérégrinations à travers l'Hexagone…
                                                                                                              Charles MONTI